34.Dans le cas d’un bâtiment identifié comme monument classé dans la colonne « Statut juridique » de l’annexe IV, en plus des travaux énumérés à l’article 33, les travaux visant la conservation et la mise en valeur de certains éléments intérieurs, à la condition que de tels éléments soient directement reliés à l’intérêt historique architectural ou artistique du bien et que le caractère original ou évolutif en soit respecté, peuvent aussi faire l’objet d’une subvention. Il s’agit de :
1°travaux reliés à la restauration ou l’entretien des éléments intérieurs, tels que :
a)la maçonnerie des ouvrages autres que structuraux notamment un four à pain ou un puits intérieur;
b)un plafond, un plancher, un escalier, des boiseries, une porte, un encadrement, une mouluration ou un ameublement intégré comprenant notamment une armoire, une encoignure ou un vaisselier, un lambris ou tout autre élément intérieur de revêtement ou d’ornementation, incluant la peinture ou le papier peint d’origine;
2°travaux visant la reconstitution d’un élément partiellement disparu ou irrécupérable mais qui est considéré comme indispensable à la connaissance du bâtiment, notamment le rétablissement d’une porte manquante, d’un lambris, d’un plancher, d’un escalier ou de tout autre élément important. Ces reconstitutions doivent s’appuyer sur une documentation historique rigoureuse qui doit être soumise au directeur;
3°travaux de curetage ou de sondage archéologique devant permettre une meilleure connaissance de l’immeuble;
4°travaux visant la suppression de tout élément ajouté nuisible à la mise en valeur du bâtiment admissible;
5°travaux intérieurs spécialisés dont l’intégration au bâtiment admissible ne peut se faire d’une façon normale et régulière. Ces travaux concernent notamment certaines installations électriques, de plomberie, de ventilation ou de chauffage;
6°l’acquisition et de l’installation d’un système de détection et d’extinction d’incendie.