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R.V.Q. 3467 - Règlement modifiant le Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec relativement à plusieurs dispositions

Texte intégral
Conseil de la ville
RÈGLEMENT R.V.Q. 3467
Règlement modifiant le Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec relativement à plusieurs dispositions
Avis de motion donné le 17 juin 2025
Adopté le 2 juillet 2025
En vigueur le 3 juillet 2025
NOTES EXPLICATIVES
Ce règlement modifie le Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec relativement à plusieurs dispositions.
D’abord, des modifications ponctuelles sont apportées dans certains secteurs où la commission a compétence.
Dans les secteurs des sites patrimoniaux déclarés du Vieux-Québec et de Sillery et de ses environs, une précision est apportée à l’un des critères applicables aux travaux d’installation ou de modification d’une clôture, à savoir qu’une clôture en maille de chaîne est réputée ne pas respecter les standards d’authenticité et de qualité architecturale recherchés.
Dans les secteurs patrimoniaux d’Everell, de la Cité et du Vieux-Limoilou ainsi que dans le secteur du pôle urbain Belvédère, il est précisé, pour les critères applicables aux travaux de rénovation ou de transformation d’un bâtiment, que seule une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, doit respecter les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine. Ce critère s’applique dorénavant dans les secteurs patrimoniaux du rang Saint-Joseph, du Vieux Cap-Rouge, du Vieux-Loretteville et du Vieux-Giffard. En outre, dans ces derniers secteurs, la commission a désormais compétence sur les travaux de réutilisation du sol requis à la suite de la démolition d’un bâtiment principal.
Dans les secteurs du Vieux-Loretteville et du Vieux-Giffard, les critères relatifs aux travaux de rénovation ou de transformation d’un bâtiment sont remplacés par de nouveaux critères. En outre, la commission a désormais compétence sur les travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique et le règlement prescrit ainsi les objectifs et les critères dont elle doit tenir compte.
Ensuite, ce règlement apporte divers changements concernant les territoires sur lesquels la commission a compétence. Dans un premier temps, il apporte les modifications suivantes aux limites des secteurs identifiés ci-dessous :
- le secteur patrimonial du rang Saint-Joseph est réduit afin d’exclure les parties du territoire situées approximativement de part et d’autre des rues de l’Avrillet, de la Girouille, pour la portion située au sud de la rue de l’Avrillet, ainsi que de la Mouzène, à l’exception de la propriété sise au 34, rue de la Mouzène. En outre, les propriétés sises aux 351, 355 à 359, 369, 373 et 452 à 464, avenue Joseph-Giffard, sont également exclues de ce secteur;
- le secteur patrimonial du Vieux-Loretteville est agrandi à même les parties du territoire situées approximativement de part et d’autre de la rue Verret, entre la rue Monseigneur-Cooke et le boulevard Saint-Claude, du boulevard Valcartier et jusqu’à la rivière Saint-Charles à l’est, entre les rues Gustave-Gagnon et Frédéric-Légaré, au sud, et les rues Léger-Robitaille et des Joncs, au nord, de part et d’autre du boulevard Bastien, entre les rues de la Falaise‑Verte et Notre-Dame-de-Fatima, de part et d’autre de la rue du Court-Métrage, entre la rue Notre-Dame-de-Fatima et le boulevard de la Colline, de même que la partie du territoire située approximativement à l’est de la rue Georges-Cloutier, au sud de la rue de la Faune ainsi qu’à l’ouest et au nord de Wendake;
- le secteur patrimonial du Vieux-Giffard est d’abord réduit afin de retirer la partie du territoire située à l’est de l’avenue de Lisieux, au sud de la rue du Long-Sault et de son prolongement vers l’est ainsi qu’au nord de l’aire de protection de la Maison Parent. Ce secteur est également agrandi afin d’assujettir à la compétence de la commission la partie du territoire située approximativement à l’est de l’avenue du Vieux-Moulin, au sud de la rue Joncas, à l’ouest de l’avenue de La Lande ainsi qu’au nord du chemin Royal;
- le secteur patrimonial d’Everell est réduit afin d’exclure la partie du territoire située au nord de la rue Sauriol, à l’exception de la celle située à l’ouest du boulevard des Chutes et des propriétés sises aux 245, 251, 353 à 359, avenue Sauriol, et afin d’exclure la partie du territoire située au sud du boulevard Sainte-Anne, à l’exception des propriétés situées sur le boulevard Saint-Anne à l’ouest du boulevard des Chutes et de son prolongement vers le sud et des propriétés sises aux 3806 à 3814 et 3854 à 3878, boulevard Sainte-Anne;
- le secteur du centre majeur d’activité d’Estimauville est réduit afin d’exclure les parties du territoire situées approximativement à l’est de l’avenue D’Estimauville, au sud du boulevard Sainte-Anne, à l’ouest de l’avenue Poulin et au nord de la rue Saint-Georges-Côté, ainsi qu’à l’est de la rue De Courtemanche et de son prolongement vers le nord, au sud du chemin de la Canardière, à l’ouest de l’avenue D’Estimauville et au nord du boulevard Sainte-Anne;
- le secteur du Plateau centre de Sainte-Foy est agrandi afin d’y inclure la totalité du lot numéro 2 011 742 du cadastre du Québec.
En ce qui concerne le secteur du centre majeur d’activité Lebourgneuf, ses limites sont modifiées afin qu’il ne vise désormais que la partie du territoire correspondant au site des Galeries de la Capitale et ses environs, illustré au nouveau plan de l’annexe XXII du règlement. En outre, dans ce secteur, la commission n’a plus compétence sur les travaux de déplacement d’un bâtiment principal.
De plus, les secteurs adjacents au boulevard Robert-Bourassa, lesquels sont illustrés au plan de l’annexe XIII du règlement et localisés approximativement de part et d’autre du boulevard Robert-Bourassa, entre le boulevard Bastien au sud et l’avenue Chauveau au nord, sont soustraits de la compétence de la commission.
De nouveaux secteurs sont toutefois maintenant assujettis et ce règlement prescrit donc les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de cette compétence, et ce, à l’égard des secteurs et des travaux suivants :
- le secteur du Vieux-Saint-Émile, illustré au plan de la nouvelle annexe XVII.1 du règlement, à l’égard des travaux de construction, d’agrandissement ou d’exhaussement, de déplacement, sur son propre terrain ou sur un autre terrain, et sur la démolition d’un bâtiment principal, ainsi que les travaux de réutilisation du sol;
- les sites des Galeries Charlesbourg, de la Place des Quatre-Bourgeois et des Galeries de la Canardière, illustrés aux plans de la nouvelle annexe XXV.1 du règlement, à l’égard des travaux de construction, d’agrandissement et d’exhaussement d’un bâtiment principal ou d’un bâtiment accessoire de plus de 18 mètres carrés ainsi que des travaux d’aménagement d’un terrain requis à la suite de ces travaux.
Par ailleurs, ce règlement regroupe, dans une seule section, l’ensemble des objectifs et des critères que la commission doit prendre en compte dans les secteurs et sites de bâtiments où elle a compétence à l’égard des travaux de démolition, totale ou partielle, d’un bâtiment ou d’un immeuble patrimonial ainsi que sur les travaux de réutilisation du sol requis à la suite d’une telle démolition.
Enfin, les listes des sites de bâtiments d’intérêt patrimonial des quartiers de Lairet et de Maizerets de l’annexe XX, des sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXVIII et des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXXI sont mises à jour.
D’abord, certains sites qui faisaient partie de la liste des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXXI, pour lesquels la commission avait uniquement compétence à l’égard des travaux de démolition et de réutilisation du sol, font désormais partie de la liste des sites de bâtiments d’intérêt patrimonial des quartiers de Lairet et de Maizerets de l’annexe XX, afin que la commission ait une compétence élargie à leur égard, notamment en matière de travaux de construction, d’agrandissement, d’exhaussement, de déplacement, de peinture, de rénovation ou de transformation ayant une incidence sur l’apparence extérieure d’un bâtiment, de travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique, d’une clôture ou d’un muret ainsi que de travaux de construction intégrés à un aménagement paysager. Les sites visés par ces changements sont les suivants :
dans le quartier de Lairet :
- lot numéro 1 570 325 du cadastre du Québec – 2121-2127, boulevard Benoît-XV;
- lot numéro 1 315 534 du cadastre du Québec – 93-95, rue Godbout;
dans le quartier de Maizerets :
- lot numéro 1 316 558 du cadastre du Québec – 1770-1772, avenue Bergemont;
- lot numéro 1 316 553 du cadastre du Québec – 1784-1792, avenue Bergemont;
- lot numéro 1 316 549 du cadastre du Québec – 1785-1789, avenue Bergemont;
- lot numéro 1 570 892 du cadastre du Québec – 1580-1582, avenue De La Ronde.
La liste de l’annexe XX est aussi modifiée par l’ajout des sites suivants :
dans le quartier de Lairet :
- lot numéro 1 570 291 du cadastre du Québec – 1900, boulevard Benoit-XV;
- lot numéro 1 570 294 du cadastre du Québec – 1998, boulevard Benoît-XV;
dans le quartier de Maizerets :
- lot numéro 1 218 522 du cadastre du Québec – 2775, chemin de la Canardière;
- lot numéro 1 570 913 du cadastre du Québec – 1624-1640, avenue Maufils.
Ensuite, certains sites situés dans l’arrondissement de Beauport, qui faisaient partie de la liste des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXXI, pour lesquels la commission avait uniquement compétence à l’égard des travaux de démolition et de réutilisation du sol, font désormais partie de la liste des sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXVIII, afin que la commission ait une compétence élargie à leur égard, notamment en matière de lotissement, de travaux de construction, d’agrandissement, d’exhaussement, de déplacement, de restauration, de réfection, de rénovation ou de transformation ayant une incidence sur l’apparence extérieure d’un bâtiment. Les sites visés par ces changements sont les suivants :
- lot numéro 1 476 172 du cadastre du Québec – 18, avenue des Cascades;
- lot numéro 5 434 719 du cadastre du Québec – 33, avenue des Cascades;
- lot numéro 1 476 059 du cadastre du Québec – 47-49, avenue des Cascades;
- lot numéro 6 413 867 du cadastre du Québec – 835, boulevard des Chutes;
- lot numéro 1 224 262 du cadastre du Québec – 961-963, boulevard des Chutes;
- lot numéro 1 988 871 du cadastre du Québec – 2219, boulevard des Chutes;
- lot numéro 1 474 861 du cadastre du Québec – 19, avenue du Collège;
- lot numéro 1 224 714 du cadastre du Québec – 61-65, avenue du Collège;
- lot numéro 1 222 930 du cadastre du Québec – 89, avenue du Collège;
- lot numéro 1 475 007 du cadastre du Québec – 24-28, avenue Duvernay;
- lot numéro 2 033 574 du cadastre du Québec – 551-553, avenue Joseph-Giffard;
- lot numéro 1 224 440 du cadastre du Québec – 62, rue du Manège;
- lot numéro 1 224 450 du cadastre du Québec – 64-70½, rue du Manège;
- lot numéro 1 224 443 du cadastre du Québec – 74, rue du Manège;
- lot numéro 1 224 718 du cadastre du Québec – 79-81, rue du Manège;
- lot numéro 1 224 524 du cadastre du Québec – 101, rue du Manège;
- lot numéro 1 224 520 du cadastre du Québec – 105-107, rue du Manège;
- lot numéro 1 224 519 du cadastre du Québec – 111, rue du Manège;
- lot numéro 1 222 830 du cadastre du Québec – 81, rue Odette-Pinard;
- lot numéro 1 222 956 du cadastre du Québec – 1, rue Saint-Edmond;
- lot numéro 1 222 700 du cadastre du Québec – 21, rue Saint-Edmond;
- lot numéro 4 170 548 du cadastre du Québec – 1-3, côte Saint-Grégoire;
- lot numéro 2 036 221 du cadastre du Québec – 84, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 2 034 576 du cadastre du Québec – 90, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 2 034 574 du cadastre du Québec – 94, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 2 034 570 du cadastre du Québec – 102, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 2 035 328 du cadastre du Québec – 143, avenue Saint-Michel;
lot numéro 1 757 644 du cadastre du Québec – 171, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 757 492 du cadastre du Québec – 181-183, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 757 257 du cadastre du Québec – 199, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 756 901 du cadastre du Québec – 221, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 756 618 du cadastre du Québec – 248, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 756 621 du cadastre du Québec – 252, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 3 156 973 du cadastre du Québec – 321, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 755 996 du cadastre du Québec – 830, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 2 864 734 du cadastre du Québec – 848, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 541 860 du cadastre du Québec – 121, rue Savio.
Ensuite, les sites suivants sont également ajoutés à l’annexe XXVIII relative aux sites de bâtiments à valeur patrimoniale :
dans l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge :
- lot numéro 2 172 160 du cadastre du Québec – 2491, rue Marie-Fitzbach;
dans l’arrondissement de Beauport :
- lot numéro 1 222 879 du cadastre du Québec – 39, rue Duchâtel.
Cette annexe XXVIII est aussi modifiée par le retrait des sites suivants :
dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou :
- lot numéro 1 570 291 du cadastre du Québec – 1900, boulevard Benoit-XV;
- lot numéro 1 218 522 du cadastre du Québec – 2775, chemin de la Canardière;
- lot numéro 1 317 296 du cadastre du Québec – 2040-2050, avenue Maufils;
dans l’arrondissement de Beauport :
- lot numéro 1 217 267 du cadastre du Québec – 3365, rue Guimont;
- lot numéro 1 217 192 du cadastre du Québec – 2285-2291, avenue Renouard;
dans l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles :
- lot numéro 1 108 346 du cadastre du Québec – 2584, boulevard Bastien;
- lot numéro 6 270 844 du cadastre du Québec – 2678, boulevard Bastien;
- lot numéro 2 923 311 du cadastre du Québec – 2971, rue de la Faune;
- lot numéro 1 275 589 du cadastre du Québec – 2976, rue de la Faune;
- lot numéro 1 275 579 du cadastre du Québec – 2990, rue de la Faune;
- lot numéro 1 275 576 du cadastre du Québec – 2994, rue de la Faune;
- lot numéro 1 108 746 du cadastre du Québec – 216, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 108 732 du cadastre du Québec – 240, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 108 735 du cadastre du Québec – 246-250, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 108 736 du cadastre du Québec – 256, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 108 726 du cadastre du Québec – 258, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 108 718 du cadastre du Québec – 262, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 109 314 du cadastre du Québec – 266-268, rue Georges-Cloutier;
- lot numéro 1 275 622 du cadastre du Québec – 3003, rue Gustave-Gagnon;
- lot numéro 1 109 179 du cadastre du Québec – 57, rue Maurice-Barthe;
- lot numéro 1 108 756 du cadastre du Québec – 64-70, rue Maurice-Barthe;
- lot numéro 1 108 738 du cadastre du Québec – 50, rue Parent;
- lot numéro 1 042 807 du cadastre du Québec – 11480-11484, boulevard Saint-Claude;
- lot numéro 1 275 307 du cadastre du Québec – 12357, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 274 882 du cadastre du Québec – 12410, boulevard Valcartier;
- lot numéro 4 240 098 du cadastre du Québec – 12441, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 485 du cadastre du Québec – 12658, boulevard Valcartier;
- lot numéro 4 527 065 du cadastre du Québec – 285, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 1 275 560 du cadastre du Québec – 300, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 1 275 552 du cadastre du Québec – 306, rue des Vieux-Pins.
Ensuite, les sites suivants, situés dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou, sont ajoutés à la liste des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXXI afin que la commission ait compétence à l’égard des travaux de démolition d’un bâtiment et de réutilisation du sol :
- lot numéro 1 570 970 du cadastre du Québec – 1241-1245, avenue Maufils;
- lot numéro 1 571 031 du cadastre du Québec – 1411, avenue Maufils;
Cette annexe XXXI est également modifiée par le retrait des sites suivants, notamment parce qu’un bâtiment y étant situé s’est avéré ne présenter aucune valeur patrimoniale, qu’il a été démoli ou encore parce que le site a plutôt été intégré dans un secteur où la commission a compétence :
dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou :
- lot numéro 1 570 327 du cadastre du Québec – 2065-2067, boulevard Benoît-XV;
- lot numéro 1 316 487 du cadastre du Québec – 1837, avenue Bergemont;
- lot numéro 1 316 485 du cadastre du Québec – 1866-1868, avenue Bergemont;
- lot numéro 1 570 894 du cadastre du Québec – 1650, rue Bruneau;
- lot numéro 1 571 183 du cadastre du Québec – 1653-1675, avenue Champfleury;
- lot numéro 1 316 731 du cadastre du Québec – 1805, avenue De La Ronde;
- lot numéro 1 317 042 du cadastre du Québec – 2235, avenue De La Ronde;
- lot numéro 1 317 063 du cadastre du Québec – 2250, avenue De La Ronde;
- lot numéro 1 316 945 du cadastre du Québec – 2303-2315, avenue De La Ronde;
- lot numéro 1 943 607 du cadastre du Québec – 15-15B, rue des Frênes Ouest;
- lot numéro 1 571 046 du cadastre du Québec – 1460-1462, avenue Maufils;
- lot numéro 1 316 986 du cadastre du Québec – 2344-2346, avenue Maufils;
- lot numéro 1 571 335 du cadastre du Québec – 1381-1387, avenue Nicolet;
- lot numéro 1 315 389 du cadastre du Québec – 4-6, rue des Saules Est;
dans l’arrondissement des Rivières :
- lot numéro 1 944 710 du cadastre du Québec – 125, avenue Bélanger;
- lot numéro 1 941 536 du cadastre du Québec – 654-656, boulevard Wilfrid-Hamel;
dans l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge :
- lot numéro 1 696 391 du cadastre du Québec – 1610, rue de Champigny Est;
- lot numéro 1 693 052 du cadastre du Québec – 31, rue des Coccinelles;
- lot numéro 2 866 538 du cadastre du Québec – 1204, rue du Curé-Labelle;
- lot numéro 1 693 302 du cadastre du Québec – 29, rue des Éphémères;
- lot numéro 3 444 474 du cadastre du Québec – 1980, avenue de Famille;
- lot numéro 6 410 367 du cadastre du Québec – 10, rue des Lis-d’Eau;
- lot numéro 1 693 284 du cadastre du Québec – 11, rue des Lis-d’Eau;
- lot numéro 1 693 283 du cadastre du Québec – 1, rue Marcel-Proust;
- lot numéro 1 693 271 du cadastre du Québec – 7, rue Marcel-Proust;
- lot numéro 1 779 729 du cadastre du Québec – 2119, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 779 678 du cadastre du Québec – 2120-2124, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 075 du cadastre du Québec – 2181-2183, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 116 du cadastre du Québec – 2184, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 074 du cadastre du Québec – 2187-2189, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 112 du cadastre du Québec – 2188-2190, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 110 du cadastre du Québec – 2198, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 089 du cadastre du Québec – 2208, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 889 442 du cadastre du Québec – 2209-2211, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 1 780 067 du cadastre du Québec – 2219, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 5 901 976 du cadastre du Québec – 2263-2265, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 5 073 747 du cadastre du Québec – 2320-2322, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 5 111 525 du cadastre du Québec – 2361-2363, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 163 505 du cadastre du Québec – 2384-2386, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 164 237 du cadastre du Québec – 2391, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 163 512 du cadastre du Québec – 2405-2407, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 164 262 du cadastre du Québec – 3803-3805, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 163 834 du cadastre du Québec – 3871-3873, avenue Notre-Dame;
- lot numéro 2 163 099 du cadastre du Québec – 1380, rang Saint-Ange;
- lot numéro 2 164 192 du cadastre du Québec – 1560-1562, rang Saint-Ange;
- lot numéro 2 163 035 du cadastre du Québec – 1608, rang Saint-Ange;
- lot numéro 2 162 838 du cadastre du Québec – 1696, rang Saint-Ange;
- lot numéro 2 164 162 du cadastre du Québec – 2052-2054, rang Saint-Ange;
- lot numéro 2 164 001 du cadastre du Québec – 145, rang Sainte-Anne;
- lot numéro 1 532 301 du cadastre du Québec – 3172-3178, chemin Sainte-Foy;
- lot numéro 1 693 082 du cadastre du Québec – 14, rue des Scarabées;
- lot numéro 1 694 758 du cadastre du Québec – 7393-7395, boulevard Wilfrid-Hamel;
- lot numéro 1 694 695 du cadastre du Québec – 7445-7447, boulevard Wilfrid-Hamel;
- lot numéro 4 160 607 du cadastre du Québec – 7908, boulevard Wilfrid-Hamel;
- lot numéro 1 693 214 du cadastre du Québec – 7917, boulevard Wilfrid-Hamel;
dans l’arrondissement de Charlesbourg :
- lot numéro 1 128 873 du cadastre du Québec – 8785, 1re Rue;
- lot numéro 1 035 746 du cadastre du Québec – 331-333, 45e Rue Est;
- lot numéro PC-33411 du cadastre du Québec – 140-144, 60e Rue Est;
- lot numéro 1 149 820 du cadastre du Québec – 177-181, 71e Rue Est;
- lot numéro 1 034 172 du cadastre du Québec – 467-469A, 46e Rue Ouest;
- lot numéro 1 035 553 du cadastre du Québec – 180-182, 48e Rue Ouest;
- lot numéro 1 337 816 du cadastre du Québec – 798-800, côte Bédard;
- lot numéro 6 090 913 du cadastre du Québec – 1832, rue de Belleville;
- lot numéro 1 046 272 du cadastre du Québec – 5129, rue des Blaireaux;
- lot numéro 1 046 233 du cadastre du Québec – 5137, rue des Blaireaux;
- lot numéro 5 676 356 du cadastre du Québec – 1680, côte Frimas;
- lot numéro 1 044 796 du cadastre du Québec – 120, rue George-Muir;
- lot numéro 1 280 199 du cadastre du Québec – 18050, boulevard Henri-Bourassa;
- lot numéro 1 121 115 du cadastre du Québec – 40, boulevard du Lac;
- lot numéro 1 338 351 du cadastre du Québec – 980-982, boulevard du Lac;
- lot numéro 1 151 223 du cadastre du Québec – 1191, boulevard Louis-XIV;
- lot numéro 4 704 185 du cadastre du Québec – 7297, rue des Loutres;
- lot numéro 1 120 688 du cadastre du Québec – 40, rue Pierre-Verret;
- lot numéro 1 121 448 du cadastre du Québec – 10, rue des Travois;
dans l’arrondissement de Beauport :
- lot numéro 1 988 549 du cadastre du Québec – 84-92, 103e Rue;
- lot numéro 1 988 969 du cadastre du Québec – 184, 104e Rue;
- lot numéro 1 988 997 du cadastre du Québec – 221-223, 107e Rue;
- lot numéro 1 989 005 du cadastre du Québec – 262-264, 107e Rue;
- lot numéro 1 989 066 du cadastre du Québec – 247, 108e Rue;
- lot numéro 1 989 001 du cadastre du Québec – 267-273, 108e Rue;
- lot numéro 3 652 970 du cadastre du Québec – 279, 108e Rue;
- lot numéro 1 989 011 du cadastre du Québec – 316-322, 108e Rue;
- lot numéro 1 989 073 du cadastre du Québec – 356-356B, 109e Rue;
- lot numéro 1 989 070 du cadastre du Québec – 297-301, 110e Rue;
- lot numéro 1 989 035 du cadastre du Québec – 355, 112e Rue;
- lot numéro 1 989 225 du cadastre du Québec – 642-644, 118e Rue;
- lot numéro 1 989 690 du cadastre du Québec – 663-665, 119e Rue;
- lot numéro 1 989 207 du cadastre du Québec – 694-696, 120e Rue;
- lot numéro 1 989 221 du cadastre du Québec – 695, 120e Rue;
- lot numéro 1 539 393 du cadastre du Québec – 750-752, 122e Rue;
- lot numéro 6 340 114 du cadastre du Québec – 116C, rue Bertrand;
- lot numéro 1 224 112 du cadastre du Québec – 116-116A, rue Bertrand;
- lot numéro 1 224 122 du cadastre du Québec – 152-154, rue Bertrand;
- lot numéro 5 829 585 du cadastre du Québec – 173-175A, rue Bertrand;
- lot numéro 6 403 855 du cadastre du Québec – 205, rue Bertrand;
- lot numéro 1 224 306 du cadastre du Québec – 215, rue Bertrand;
- lots numéros 3 129 127, 3 129 128 du cadastre du Québec – 224-226, rue Bertrand;
- lot numéro 1 218 559 du cadastre du Québec – 2741, avenue de Bouctouche;
- lot numéro 1 986 544 du cadastre du Québec – 2269-2271, rue Boulet;
- lot numéro 1 217 210 du cadastre du Québec – 2250, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 211 du cadastre du Québec – 2270, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 307 du cadastre du Québec – 2306, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 972 du cadastre du Québec – 2317-2321, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 308 du cadastre du Québec – 2320-2324, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 904 du cadastre du Québec – 2329-2331, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 907 du cadastre du Québec – 2357-2363, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 312 du cadastre du Québec – 2370, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 906 du cadastre du Québec – 2371, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 313 du cadastre du Québec – 2376, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 905 du cadastre du Québec – 2377, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 306 du cadastre du Québec – 2380, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 217 314 du cadastre du Québec – 2390, avenue du Bourg-Royal;
- lot numéro 1 225 129 du cadastre du Québec – 145, rue de Canteloup;
- lot numéro 1 224 705 du cadastre du Québec – 220, rue de Canteloup;
- lot numéro 1 222 676 du cadastre du Québec – 762, boulevard des Chutes;
- lot numéro 1 222 718 du cadastre du Québec – 809, boulevard des Chutes;
- lot numéro 1 218 150 du cadastre du Québec – 2352, avenue Deblois;
- lot numéro 1 218 286 du cadastre du Québec – 2355, avenue Deblois;
- lot numéro 1 218 262 du cadastre du Québec – 3076, rue Dubord;
- lot numéro 1 218 192 du cadastre du Québec – 3081, rue Dubord;
- lot numéro 1 218 180 du cadastre du Québec – 3091, rue Dubord;
- lot numéro 1 217 880 du cadastre du Québec – 3125-3131, rue Dubord;
- lot numéro 1 217 879 du cadastre du Québec – 3145, rue Dubord;
- lot numéro 1 217 881 du cadastre du Québec – 3146, rue Dubord;
- lot numéro 1 217 898 du cadastre du Québec – 3180-3186, rue Dubord;
- lot numéro 1 217 895 du cadastre du Québec – 3195, rue Dubord;
- lot numéro 1 475 084 du cadastre du Québec – 23-27, rue Duchesnay;
- lot numéro 1 224 273 du cadastre du Québec – 24, rue Dugas;
- lot numéro 1 222 695 du cadastre du Québec – 3, avenue Duvernay;
- lot numéro 1 475 011 du cadastre du Québec – 9, rue du Fargy;
- lot numéro 1 709 695 du cadastre du Québec – 95, rue des Feux-Follets;
- lot numéro 3 416 613 du cadastre du Québec – 146-150, rue Francheville;
- lot numéro 1 988 527 du cadastre du Québec – 32-34, boulevard François-Xavier;
- lot numéro 1 988 455 du cadastre du Québec – 500-510, avenue Henri-Talbot;
- lot numéro 1 988 450 du cadastre du Québec – 512-516, avenue Henri-Talbot;
- lot numéro 6 287 143 du cadastre du Québec – 3188-3194, rue Joncas;
- lot numéro 1 217 894 du cadastre du Québec – 3196-3200, rue Joncas;
- lot numéro 4 839 232 du cadastre du Québec – 569-571, avenue Joseph-Giffard;
- lot numéro 1 475 077 du cadastre du Québec – 37, avenue Juchereau;
- lot numéro 1 988 924 du cadastre du Québec – 42, rue Laplante;
- lots numéros 1 988 917, 1 988 918 du cadastre du Québec – 82-86, rue Laplante;
- lot numéro 2 035 198 du cadastre du Québec – 2245, boulevard Louis-XIV;
- lot numéro 1 218 307 du cadastre du Québec – 3063-3067, rue Loyola;
- lot numéro 1 218 308 du cadastre du Québec – 3073-3075, rue Loyola;
- lot numéro 1 218 295 du cadastre du Québec – 3077-3079, rue Loyola;
- lot numéro 1 218 156 du cadastre du Québec – 3098, rue Loyola;
- lot numéro 5 474 646 du cadastre du Québec – 3325-3327, rue Loyola;
- lot numéro 1 217 260 du cadastre du Québec – 3380-3382, rue Loyola;
- lot numéro 1 986 439 du cadastre du Québec – 50-52, boulevard Magella-Laforest;
- lot numéro 5 952 678 du cadastre du Québec – 11-17, rue du Manège;
- lot numéro 1 475 078 du cadastre du Québec – 4, rue du Manoir;
- lot numéro 1 474 875 du cadastre du Québec – 9, avenue Monseigneur-Déziel;
- lot numéro 1 988 949 du cadastre du Québec – 17-19, rue Monseigneur-Marc-Leclerc;
- lot numéro 1 218 001 du cadastre du Québec – 1860-1864, avenue du Monument;
- lot numéro 5 462 828 du cadastre du Québec – 90-92, rue Provençal;
- lot numéro 3 665 345 du cadastre du Québec – 1225, boulevard Raymond;
- lot numéro 1 709 639 du cadastre du Québec – 1241, boulevard Raymond;
- lot numéro 1 217 191 du cadastre du Québec – 2251-2265, avenue Renouard;
- lot numéro 1 987 440 du cadastre du Québec – 2213, avenue Royale;
- lot numéro 1 989 257 du cadastre du Québec – 74-741/2, avenue Ruel;
- lot numéro 1 989 264 du cadastre du Québec – 94-96, avenue Ruel;
- lot numéro 1 989 072 du cadastre du Québec – 99-103, avenue Ruel;
- lot numéro 1 989 151 du cadastre du Québec – 202-206, avenue Ruel;
- lot numéro 1 989 206 du cadastre du Québec – 307-3071/2, avenue Ruel;
- lot numéro 1 988 423 du cadastre du Québec – 362, avenue Ruel;
- lot numéro 1 217 977 du cadastre du Québec – 2224-2230, avenue Saint-Clément;
- lot numéro 1 217 994 du cadastre du Québec – 2264, avenue Saint-Clément;
- lot numéro 1 217 985 du cadastre du Québec – 2274, avenue Saint-Clément;
- lot numéro 1 218 066 du cadastre du Québec – 2378-2380, avenue Saint-Clément;
- lot numéro 1 218 065 du cadastre du Québec – 2384, avenue Saint-Clément;
- lot numéro 1 222 959 du cadastre du Québec – 11-13, rue Saint-Edmond;
- lot numéro 1 217 903 du cadastre du Québec – 2342, avenue Saint-Édouard;
- lot numéro 1 217 891 du cadastre du Québec – 2353, avenue Saint-Édouard;
- lot numéro 1 217 885 du cadastre du Québec – 2371, avenue Saint-Édouard;
- lot numéro 1 217 199 du cadastre du Québec – 2215-2219, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 219 255 du cadastre du Québec – 2218-2232, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 217 271 du cadastre du Québec – 2306-2310, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 217 296 du cadastre du Québec – 2341, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 217 284 du cadastre du Québec – 2350, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 217 285 du cadastre du Québec – 2358, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 217 289 du cadastre du Québec – 2378-2380, avenue Saint-Georges;
- lot numéro 1 988 902 du cadastre du Québec – 60, côte Saint-Grégoire
- lot numéro 1 988 938 du cadastre du Québec – 120-121, avenue Saint-Grégoire;
- lot numéro 1 756 854 du cadastre du Québec – 241, avenue Saint-Michel;
- lot numéro 1 217 287 du cadastre du Québec – 2184-2190, avenue Saint-Rédempteur;
- lot numéro 1 217 732 du cadastre du Québec – 2292, avenue Saint-Rédempteur;
- lot numéro 1 989 012 du cadastre du Québec – 4685-4687, boulevard Sainte-Anne;
- lot numéro 4 831 096 du cadastre du Québec – 4868-4876, boulevard Sainte-Anne;
- lot numéro 1 708 479 du cadastre du Québec – 487, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 2 734 754 du cadastre du Québec – 508-510, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 708 474 du cadastre du Québec – 515, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 4 805 256 du cadastre du Québec – 521, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 709 717 du cadastre du Québec – 665, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 756 201 du cadastre du Québec – 804, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 756 203 du cadastre du Québec – 814, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 755 923 du cadastre du Québec – 826, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 755 802 du cadastre du Québec – 840, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 4 975 336 du cadastre du Québec – 857, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 709 186 du cadastre du Québec – 867, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 1 755 560 du cadastre du Québec – 868, avenue Sainte-Thérèse;
- lot numéro 5 748 556 du cadastre du Québec – 3535-3537, rue Sarto;
- lot numéro 1 475 575 du cadastre du Québec – 69-69B, rue Seigneuriale;
- lot numéro 1 757 788 du cadastre du Québec – 484, rue Seigneuriale;
- lot numéro 1 988 844 du cadastre du Québec – 31-33, rue Tessier;
- lot numéro 1 988 825 du cadastre du Québec – 32, rue Tessier;
- lot numéro 6 397 451 du cadastre du Québec – 235, rue des Trois-Saults;
- lot numéro 1 541 809 du cadastre du Québec – 255, rue des Trois-Saults;
- lot numéro 1 541 806 du cadastre du Québec – 259, rue des Trois-Saults;
- lot numéro 1 541 802 du cadastre du Québec – 271, rue des Trois-Saults;
- lot numéro 1 541 647 du cadastre du Québec – 275, rue des Trois-Saults;
- lot numéro 1 224 339 du cadastre du Québec – 13-17, avenue Voyer;
dans l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles :
- lot numéro 1 397 820 du cadastre du Québec – 6050-6058, rue Alfred-Drouin;
- lot numéro 1 108 352 du cadastre du Québec – 2560, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 348 du cadastre du Québec – 2576-2578, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 262 du cadastre du Québec – 2624-2626, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 294 du cadastre du Québec – 2632-2640, boulevard Bastien;
- lot numéro 5 174 269 du cadastre du Québec – 2639-2647, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 293 du cadastre du Québec – 2648-2656, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 252 du cadastre du Québec – 2694-2696, boulevard Bastien;
- lot numéro 4 285 973 du cadastre du Québec – 2700-2706, boulevard Bastien;
- lot numéro 4 285 971 du cadastre du Québec – 2714, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 249 du cadastre du Québec – 2718, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 109 166 du cadastre du Québec – 2721, boulevard Bastien;
- lot numéro 4 285 969 du cadastre du Québec – 2726, boulevard Bastien;
- lot numéro 1 108 394 du cadastre du Québec – 87, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 108 395 du cadastre du Québec – 91-95, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 108 354 du cadastre du Québec – 131-135, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 108 355 du cadastre du Québec – 141, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 108 357 du cadastre du Québec – 155-159, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 108 364 du cadastre du Québec – 160-166, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 108 365 du cadastre du Québec – 170, rue du Court-Métrage;
- lot numéro 1 397 311 du cadastre du Québec – 1754, rue de la Faune;
- lot numéro 1 397 250 du cadastre du Québec – 1776, rue de la Faune;
- lot numéro 1 397 240 du cadastre du Québec – 1940, rue de la Faune;
- lot numéro 3 086 366 du cadastre du Québec – 2045, rue de la Faune;
- lot numéro 1 117 280 du cadastre du Québec – 2139, rue de la Faune;
- lot numéro 1 397 839 du cadastre du Québec – 2142-2144, rue de la Faune;
- lot numéro 1 117 279 du cadastre du Québec – 2171, rue de la Faune;
- lot numéro 1 117 229 du cadastre du Québec – 2199, rue de la Faune;
- lot numéro 1 397 837 du cadastre du Québec – 2232, rue de la Faune;
- lot numéro 4 596 839 du cadastre du Québec – 2304-2306, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 225 du cadastre du Québec – 2332-2338, rue de la Faune;
- lot numéro 3 396 783 du cadastre du Québec – 2351-2355, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 226 du cadastre du Québec – 2356-2358, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 230 du cadastre du Québec – 2380-2382, rue de la Faune;
- lot numéro 1 117 155 du cadastre du Québec – 2401-2403, rue de la Faune;
- lot numéro 6 452 436 du cadastre du Québec – 2416-2418, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 247 du cadastre du Québec – 2454, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 248 du cadastre du Québec – 2468, rue de la Faune;
- lot numéro 1 117 022 du cadastre du Québec – 2481-2483, rue de la Faune;
- lot numéro 1 397 238 du cadastre du Québec – 2482, rue de la Faune;
- lot numéro 1 116 978 du cadastre du Québec – 2513, rue de la Faune;
- lot numéro 1 116 975 du cadastre du Québec – 2525, rue de la Faune;
- lot numéro 4 295 455 du cadastre du Québec – 2526, rue de la Faune;
- lot numéro 1 116 974 du cadastre du Québec – 2527-2529, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 118 du cadastre du Québec – 2534, rue de la Faune;
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- lot numéro 4 295 463 du cadastre du Québec – 2542, rue de la Faune;
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- lot numéro 1 116 910 du cadastre du Québec – 2571-2577, rue de la Faune;
- lot numéro 1 707 100 du cadastre du Québec – 2591-2595, rue de la Faune;
- lot numéro 1 116 858 du cadastre du Québec – 2613, rue de la Faune;
- lot numéro 1 275 583 du cadastre du Québec – 2986-2988, rue de la Faune;
- lot numéro 1 398 120 du cadastre du Québec – 1711, rue Fréchette;
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- lot numéro 1 108 745 du cadastre du Québec – 226, rue Georges-Cloutier;
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- lot numéro 1 108 318 du cadastre du Québec – 11185, rue des Grands-Champs;
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- lot numéro 6 191 268 du cadastre du Québec – 1846-1848, avenue Lapierre;
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- lot numéro 6 173 821 du cadastre du Québec – 2303, avenue Lapierre;
- lot numéro 1 397 075 du cadastre du Québec – 2312, avenue Lapierre;
- lot numéro 1 275 614 du cadastre du Québec – 261, rue Marcel-Cantin;
- lot numéro 1 275 629 du cadastre du Québec – 270, rue Marcel-Cantin;
- lot numéro 1 108 535 du cadastre du Québec – 71, rue Maurice-Barthe;
- lot numéro 1 108 757 du cadastre du Québec – 72, rue Maurice-Barthe;
- lot numéro 1 108 754 du cadastre du Québec – 74-76, rue Maurice-Barthe;
- lot numéro 1 398 227 du cadastre du Québec – 1753, rue de la Miséricorde;
- lot numéro 1 108 752 du cadastre du Québec – 14-14A, rue Parent;
- lot numéro 1 108 749 du cadastre du Québec – 23, rue Parent;
- lot numéro 1 108 751 du cadastre du Québec – 30-32, rue Parent;
- lot numéro 1 109 178 du cadastre du Québec – 41, rue Parent;
- lot numéro 5 856 465 du cadastre du Québec – 47-49, rue Parent;
- lot numéro 1 108 737 du cadastre du Québec – 70, rue Parent;
- lot numéro 1 275 581 du cadastre du Québec – 37, rue de la Passerelle;
- lot numéro 1 397 836 du cadastre du Québec – 1731, rue de la Petite-Oasis;
- lot numéro 1 398 232 du cadastre du Québec – 1772-1776, rue de la Petite-Oasis;
- lot numéro 1 398 223 du cadastre du Québec – 1806, rue de la Petite-Oasis;
- lot numéro 1 398 224 du cadastre du Québec – 1812, rue de la Petite-Oasis;
- lot numéro 1 749 740 du cadastre du Québec – 1409, boulevard Pie-XI;
- lot numéro 1 042 798 du cadastre du Québec – 11410, boulevard Saint-Claude;
- lot numéro 2 889 848 du cadastre du Québec – 5762, rue de la Solidarité;
- lot numéro 1 397 679 du cadastre du Québec – 2070, rue Thomas-Duchaine;
- lot numéro 4 489 950 du cadastre du Québec – 11923-11925, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 598 du cadastre du Québec – 11938, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 276 030 du cadastre du Québec – 11949, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 328 du cadastre du Québec – 11971-11977, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 323 du cadastre du Québec – 11993-11995, boulevard Valcartier;
- lot numéro 5 517 059 du cadastre du Québec – 11998, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 322 du cadastre du Québec – 12001-12005, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 320 du cadastre du Québec – 12055, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 565 du cadastre du Québec – 12086, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 319 du cadastre du Québec – 12103-12105, boulevard Valcartier;
- lot numéro 4 016 143 du cadastre du Québec – 12127-12129, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 324 du cadastre du Québec – 12141-12143, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 312 du cadastre du Québec – 12235-12237, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 549 du cadastre du Québec – 12264, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 316 du cadastre du Québec – 12281, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 314 du cadastre du Québec – 12335-12337, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 274 885 du cadastre du Québec – 12366, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 496 du cadastre du Québec – 12474, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 498 du cadastre du Québec – 12496, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 500 du cadastre du Québec – 12528, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 499 du cadastre du Québec – 12574-12576, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 497 du cadastre du Québec – 12606, boulevard Valcartier;
- lot numéro 5 271 638 du cadastre du Québec – 12735, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 502 du cadastre du Québec – 12766, boulevard Valcartier;
- lot numéro 2 706 124 du cadastre du Québec – 12792, boulevard Valcartier;
- lot numéro 2 692 107 du cadastre du Québec – 12803-12805, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 275 240 du cadastre du Québec – 12841, boulevard Valcartier;
- lot numéro 1 108 296 du cadastre du Québec – 50, rue Valvue;
- lot numéro 1 108 295 du cadastre du Québec – 54-56, rue Valvue;
- lot numéro 1 108 264 du cadastre du Québec – 63-65, rue Valvue;
- lot numéro 1 397 816 du cadastre du Québec – 6063, rue de Vénus;
- lot numéro 1 044 029 du cadastre du Québec – 4050, rue Verret;
- lot numéro 6 366 756 du cadastre du Québec – 4055, rue Verret;
- lot numéro 1 275 548 du cadastre du Québec – 15-17, rue des Vieux-Cèdres;
- lot numéro 1 275 551 du cadastre du Québec – 27, rue des Vieux-Cèdres;
- lot numéro 1 275 578 du cadastre du Québec – 280, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 1 275 580 du cadastre du Québec – 286, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 4 527 066 du cadastre du Québec – 289, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 1 275 556 du cadastre du Québec – 294, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 4 404 862 du cadastre du Québec – 295, rue des Vieux-Pins;
- lot numéro 1 398 219 du cadastre du Québec – 1749, rue William-Marsh.
La Ville de Québec, par le conseil de la ville, décrète ce qui suit :
1.L’article 44 du Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec, R.V.Q. 1324, est modifié par le remplacement des deuxième et troisième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
2.L’article 50 de ce règlement est modifié, au paragraphe 7° du troisième alinéa, par l’insertion, après les mots « une clôture », de « en mailles de chaîne ou une clôture ».
3.Les articles 62 et 81 de ce règlement sont modifiés par le remplacement des deuxième, troisième et quatrième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
4.L’article 110.24 de ce règlement est modifié par l’addition, après le premier alinéa, du suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
5.Les articles 110.25, 110.26 et 110.27 de ce règlement sont supprimés.
6.L’article 110.48 de ce règlement est modifié par le remplacement du paragraphe 5° par le suivant :
« 5°une clôture en mailles de chaîne ou une clôture fabriquée avec des matériaux synthétiques ou plastiques, même s’ils imitent des matériaux nobles et naturels, est réputée ne pas respecter les standards d’authenticité et de qualité architecturale recherchés; ».
7.La section VIII du chapitre VII de ce règlement, relative aux secteurs adjacents au boulevard Robert-Bourassa, est supprimée.
8.L’article 118 de ce règlement est modifié, au troisième alinéa, par l’addition, après le paragraphe 5°, du suivant :
« 6°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
9.L’article 121 de ce règlement est modifié par :
1°l’addition, à la fin du premier alinéa, de « de même que des travaux requis à la suite de la démolition d’un bâtiment principal »;
2° le remplacement des deuxième et troisième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
10.L’article 125 de ce règlement est modifié, au troisième alinéa, par l’addition, après le paragraphe 11°, du suivant :
« 12°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
11.L’article 129 de ce règlement est modifié par :
1°l’addition, à la fin du premier alinéa, de « de même que des travaux requis à la suite de la démolition d’un bâtiment principal »;
2° le remplacement des deuxième et troisième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
12.L’article 134 de ce règlement est modifié par :
1°le remplacement des paragraphes du troisième alinéa par les suivants :
« 1°une intervention sur une composante architecturale extérieure d’un bâtiment à valeur patrimoniale est limitée aux travaux d’entretien, de restauration et de réfection;
« 2°une intervention afin d’enlever ou de modifier une composante ancienne de grande valeur architecturale et difficilement reproductible d’un bâtiment à valeur patrimoniale est évitée;
« 3° malgré les paragraphes 1° et 2°, une intervention afin de remplacer les composantes qui ont atteint ou dépassé leur durée de vie normale de même que celles qui présentent une piètre qualité technique ou visuelle est autorisée;
« 4°malgré les paragraphes 1° à 3°, les composantes accessoires du bâtiment peuvent être rénovées si les interventions présentent un caractère réversible et ne compromettent pas l’intégrité architecturale originale du bâtiment. Des travaux de rénovation sont également possibles sur des parties non originales du bâtiment qui ne participent pas à son caractère architectural et à sa valeur patrimoniale;
« 5°les travaux de rénovation contribuent à la protection des qualités particulières du caractère patrimonial du bâtiment. Ils maintiennent ou améliorent sa valeur architecturale;
« 6°les travaux de rénovation et les matériaux utilisés pour ces travaux assurent une apparence globale compatible avec l’âge et le style architectural du bâtiment à valeur patrimoniale;
« 7°sur les bâtiments dont la valeur patrimoniale est élevée, les matériaux utilisés pour le remplacement ou le rétablissement de composantes architecturales sont identiques aux matériaux originaux. La fabrication et la mise en œuvre des composantes de remplacement témoignent des savoir-faire constructifs traditionnels et de leur évolution;
« 8°l’utilisation de revêtement de métal réalisé selon les assemblages traditionnels est privilégiée pour un toit en pente et est réputée être une alternative acceptable au revêtement de bardeaux de bois traditionnels. Aucune peinture n’est appliquée sur les revêtements de métal préalablement à leur installation;
« 9°les composantes architecturales manquantes sont recréées ou complétées par analogie avec les éléments encore existants;
« 10°les travaux tendent à conserver la patine qui correspond aux traces normales d’usure ou de vieillissement sur un matériau durable, telle que la pierre ou la brique, et n’incluent aucune opération qui comporte un traitement abrasif ou corrosif;
« 11°lorsque le bâtiment a conservé l’essentiel de son état original, les travaux visent à le maintenir ou à le ramener dans un état intègre et authentique;
« 12°lorsque le bâtiment a subi des modifications successives ou des ajouts au fil du temps, les travaux de restauration et de réfection ne visent pas nécessairement à ramener le bâtiment dans un état antérieur, véritable ou hypothétique. L’intervention permet plutôt de distinguer la composition d’origine et les principales étapes de son évolution;
« 13°les travaux préservent les modifications qu’un bâtiment a subies au cours de son existence qui contribuent à sa valeur architecturale et patrimoniale actuelle ainsi qu’à la compréhension de son évolution historique. Les ajouts et transformations effectués dans le temps qui présentent des changements positifs sont conservés. La suppression de modifications ou d’ajouts faits à une époque plus récente n’est envisagée que s’ils sont de piètre qualité technique ou visuelle ou qu’ils portent atteinte à la composition d’origine;
« 14°une intervention sur un bâtiment existant s’appuie sur une bonne connaissance de celui-ci ainsi que du milieu bâti environnant. Cette connaissance est obtenue par analyse et observation et par la consultation de documentation historique ou spécialisée ou de ressources professionnelles compétentes;
« 15°les colorations des composantes et des matériaux remplacés tendent à reproduire les colorations d’origine et assurent une harmonie et une hiérarchie dans les contrastes. De plus, les couleurs saturées ou criardes sont à éviter, notamment sur les bâtiments d’intérêt patrimonial, à moins que cette caractéristique ne participe à l’identité d’un quartier;
« 16°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
2°l’addition, après le troisième alinéa, du suivant :
« Malgré les premier, deuxième et troisième alinéas, lorsque les travaux de rénovation ou de transformation sont effectués sur un bâtiment d’architecture moderne, les objectifs, guides et critères énoncés à l’article 135 s’appliquent compte tenu des adaptations nécessaires. ».
13.L’article 139 de ce règlement est modifié par :
1°l’addition, à la fin du premier alinéa, de « de même que des travaux requis à la suite de la démolition d’un bâtiment principal »;
2°le remplacement des deuxième et troisième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
14.Ce règlement est modifié par l’insertion, après l’article 139, de ce qui suit :
« §6.0.1. —Travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique
« 139.0.1.La commission a compétence, relativement au territoire visé à l’article 132, à l’égard des travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique installé sur un mur ou un toit d’un bâtiment ou installé au sol. La commission n’a pas compétence sur les appareils et sorties de mécanique installés sur la façade arrière ou dans la cour arrière d’un bâtiment.
Les objectifs dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont les suivants :
1°favoriser l’intégration adéquate d’un élément de mécanique à l’architecture d’un bâtiment où il est installé et aux caractéristiques des éléments architecturaux auxquels il se greffe;
2°favoriser l’intégration d’un élément de mécanique installé au sol à l’aménagement paysager;
3°minimiser l’impact visuel d’un élément de mécanique.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints, à l’égard d’un élément de mécanique installé au sol, sont les suivants :
1°un élément de mécanique installé au sol est situé à un endroit qui minimise son impact visuel;
2°un élément de mécanique installé au sol est dissimulé par un écran ou un aménagement paysager intégré au site et cohérent.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints, à l’égard d’un élément de mécanique installé sur un toit, sont les suivants :
1°il est démontré qu’en regard de sa dimension et de son positionnement par rapport aux arêtes du toit, un élément de mécanique installé sur un toit n’est pas visible pour un observateur positionné à quelque point que ce soit sur la rue ou qu’il a un impact visuel négligeable;
2°la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs d’un élément de mécanique installé sur un toit sont déterminés de manière à ce que cet élément soit intégré au bâtiment ou qu’il soit un complément de son architecture;
3°un écran visuel dont la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs sont intégrés à l’architecture du bâtiment camoufle un élément de mécanique installé sur un toit.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints, à l’égard d’un élément de mécanique installé sur un mur, sont les suivants :
1°des motifs raisonnables empêchent la localisation d’un élément de mécanique sur le toit ou à un endroit d’où sa visibilité est moindre;
2°un élément de mécanique installé sur un mur est localisé sur le mur le moins visible de la rue ou la portion de celui-ci la moins visible;
3°la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs d’un élément de mécanique installé sur un mur sont déterminés de manière à ce que cet élément soit intégré au bâtiment ou qu’il soit un complément de son architecture;
4°aucune partie d’un élément de mécanique installé sur un mur n’empiète à l’intérieur ou devant une ouverture telle qu’une porte ou une fenêtre ou devant une imposte;
5°aucune partie d’un élément de mécanique installé sur un mur ne cache ni n’altère une composante architecturale fondamentale du bâtiment;
6°dans le cas où plusieurs éléments de mécanique sont installés sur un mur d’un même bâtiment, ils respectent des règles de coordination qui permettent d’assurer la cohérence et l’harmonie;
7°aucun dispositif extérieur de système de ventilation n’est installé sur une façade, sauf s’il est situé en-dessous d’un balcon situé à l’arrière du bâtiment ou s’il est dissimulé dans une ouverture munie de persiennes ou d’une grille en fer ornemental;
8°lorsqu’il est établi qu’il est impossible de le localiser à l’intérieur d’un bâtiment, un conduit extérieur qui longe un mur d’un bâtiment est intégré à l’intérieur d’une cheminée ou d’un écran dont la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs sont déterminés de manière à ce qu’ils soient intégrés au bâtiment ou qu’ils soient un complément de son architecture. ».
15.Ce règlement est modifié par l’insertion, après l’article 140, de ce qui suit :
« SECTION XI.1
« SECTEUR PATRIMONIAL DU VIEUX-SAINT-ÉMILE
« 140.1.La commission a compétence sur le secteur patrimonial du Vieux-Saint-Émile, illustré au plan de l’annexe XVII.1.
« §1. —Travaux de construction d’un bâtiment
« 140.2.La commission a compétence, relativement au territoire visé à l’article 140.1, à l’égard des travaux de construction d’un bâtiment principal.
« 140.3.Les objectifs dont la commission doit tenir compte, dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés à l’article 140.2, sont les suivants :
1°adapter l’implantation, le style architectural et les matériaux du bâtiment à construire aux caractéristiques des bâtiments existants et à la typologie architecturale typique du territoire;
2°assurer des aménagements paysagers de qualité qui s’harmonisent et mettent en valeur le territoire.
« 140.4.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 140.3 sont atteints, à l’égard de l’implantation, du gabarit et de la hauteur d’un bâtiment, sont les suivants :
1° la volumétrie et le gabarit d’une nouvelle construction s’inspirent des caractéristiques volumétriques et architecturales dominantes des constructions existantes et visent à assurer la continuité du milieu bâti;
2°l’implantation des bâtiments est adaptée aux caractéristiques d’implantation des bâtiments typiques du secteur afin de soutenir le caractère de la rue et favoriser l’activité commerciale lorsque l’usage commercial est autorisé;
3°en marge avant, une implantation à proximité des voies publiques est favorisée tout en prévoyant les dégagements nécessaires pour permettre des aménagements futurs en lien avec l’usage;
4°des marges arrières suffisantes sont prévues pour permettre l’aménagement d’espaces pour les usages habituels de cour arrière par les habitants;
5°les marges latérales sont modulées en fonction de la distance avec le bâtiment voisin et la différence de gabarit entre les deux;
6°une typologie de façade avec une porte d’entrée bien définie sur chacune des rues est prévue;
7°un niveau d’implantation avec un rez-de-chaussée le plus près du niveau du trottoir pour favoriser la visibilité et la viabilité de l’activité commerciale est prévu;
8°la fonction commerciale des rez-de-chaussée est affirmée en prévoyant une hauteur d’étage majorée à ce niveau;
9°la volumétrie des bâtiments s’harmonise avec la typologie architecturale patrimoniale présente dans le secteur sans en être une copie;
10°la volumétrie des bâtiments prévoit des modulations ou morcellements qui permettent une meilleure intégration avec les bâtiments existants dont le gabarit est plus faible.
« 140.5.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 140.3 sont atteints, à l’égard du traitement architectural et des matériaux, sont les suivants :
1°une architecture actuelle qui s’harmonise avec le caractère patrimonial du secteur, tout en affirmant une conception et une réalisation de son temps, est favorisée;
2°les formes, les composantes et les détails architecturaux typiques du secteur sont repris en les adaptant au concept contemporain des nouveaux bâtiments, sans être un collage à l’identique;
3°l’agencement des saillies, des balcons encastrés et des alcôves brise la monotonie et crée des façades articulées;
4°les surfaces de verre au niveau des rez-de-chaussée sont majorées afin de favoriser l’activité commerciale et agrémenter l’interface avec le trottoir et la rue;
5°les ouvertures prévues aux étages sont adaptées à l’usage qui s’y trouve tout en apportant une certaine variété;
6°les matériaux utilisés sont de qualité, authentiques et identitaires du secteur, tout en prévoyant une mise en oeuvre contemporaine;
7°l’emploi d’un seul type de matériau est privilégié pour le revêtement des murs et pour les autres éléments architecturaux;
8°les matériaux de revêtement extérieur suivants sont privilégiés pour les murs extérieurs avant et latéraux :
a)le bois peint ou teint;
b)la fibre de bois agglomérée;
c)la brique d’argile;
d)la pierre;
e)l’enduit traditionnel;
f)la planche de fibrociment;
9°une protection et un marquage des entrées sur chacune des rues, en faisant une distinction entre les différents usages, sont prévus;
10°des détails cohérents, qui participent à la qualité et à la mise en valeur du bâtiment, complètent la composition architecturale.
« 140.6.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 140.3 sont atteints, à l’égard des aménagements extérieurs, sont les suivants :
1°la conservation des arbres existants est privilégiée lors de l’implantation du bâtiment;
2°les aires dénudées sont végétalisées par l’engazonnement et la plantation d’arbres et de végétaux;
3°de manière à délimiter les terrains, la plantation de haies ou l’implantation d’une clôture en bois, peint ou teint, ou en fer ornemental est privilégiée;
4°des aménagements paysagers avec des plantations d’arbres en façade des bâtiments sont prévus;
5°les superficies de stationnement hors sol sont limitées et les espaces de stationnement à l’arrière des bâtiments sont disposés en prévoyant des aménagements paysagers qui réduisent leur impact;
6°en cour arrière, des espaces verts aménagés sont conservés, malgré la présence des espaces de stationnement;
7°les accès véhiculaires sur rue sont limités;
8°les espaces pour les bacs de matières résiduelles sont prévus afin qu’ils soient discrets et dissimulés par des aménagements paysagers.
« §2. —Travaux d’agrandissement ou d’exhaussement d’un bâtiment
« 140.7.La commission a compétence, relativement au territoire visé à l’article 140.1, à l’égard des travaux d’agrandissement ou d’exhaussement d’un bâtiment principal.
L’objectif dont la commission doit tenir compte, dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa, est d’harmoniser l’agrandissement à la structure existante du bâtiment et aux bâtiments existants voisins.
Les critères qui permettent d’évaluer si l’objectif visé au deuxième alinéa est atteint sont les suivants :
1°l’agrandissement ou l’exhaussement projeté respecte le style et la typologie architecturale du bâtiment;
2°le traitement architectural tient compte des caractéristiques architecturales typiques du territoire;
3°les travaux d’agrandissement ou d’exhaussement du bâtiment principal, le cas échéant, se réalisent en harmonie avec la volumétrie, les gabarits et les formes des bâtiments existants voisins.
« §3. —Travaux de déplacement d’un bâtiment
« 140.8.La commission a compétence, relativement au territoire visé à l’article 140.1, à l’égard des travaux de déplacement d’un bâtiment principal sur son propre terrain ou sur un autre terrain. Dans le cas d’un déplacement d’un bâtiment sur un autre terrain, les objectifs et critères édictés à la présente section continuent de s’appliquer pour tous les types de travaux couverts, même si ce terrain est situé dans un secteur où la commission n’a pas compétence.
Les objectifs dont la commission doit tenir compte, dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa, sont les suivants :
1°contribuer à la protection ou à la mise en valeur du bâtiment à déplacer;
2°conserver ou recréer un mode d’implantation représentatif du milieu.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints sont les suivants :
1°le déplacement est nécessaire pour assurer la sauvegarde du bâtiment ou pour des raisons d’intérêt public;
2°le milieu d’insertion du bâtiment déplacé convient à son architecture;
3°le déplacement n’altère pas les caractéristiques historiques des sites concernés.
« §4. —Travaux de démolition et de réutilisation du sol
« 140.9.La commission a compétence, relativement au territoire visé à l’article 140.1, à l’égard des travaux de démolition, totale ou partielle, d’un bâtiment principal ou d’un bâtiment accessoire détaché de plus de 18 mètres carrés de même que des travaux de réutilisation du sol requis à la suite de la démolition d’un bâtiment principal.
Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre.
« §5. —Tous les travaux de cette section
« 140.10.En outre des objectifs prévus à la présente section, la commission doit tenir compte, dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux qui y sont visés, des objectifs suivants :
1°protéger, conserver et mettre en valeur les caractéristiques naturelles du site;
2°préserver le couvert végétal existant et la topographie naturelle du site.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au premier alinéa sont atteints sont les suivants :
1°la conception et l’exécution des travaux sont réalisées de manière à ce qu’ils soient adaptés à la topographie du site et qu’ils permettent d’éviter ou de minimiser le nivellement, l’utilisation de murets de soutènement et le remblayage;
2°la conception et l’exécution des travaux sont réalisées de manière à minimiser leur impact sur le couvert végétal existant et à favoriser la préservation des arbres matures présents sur le site. Aux fins de l’application de ce critère, la commission peut tenir compte de la localisation et des caractéristiques des arbres existants, notamment de leur essence, de leur dimension et de leur état de santé. ».
16.L’intitulé de la sous-section §1 de la section XII du chapitre VII de ce règlement est remplacé par le suivant :
« §1. —Travaux de rénovation ou de transformation qui ont une incidence sur l’apparence extérieure d’un bâtiment ».
17.L’article 142 de ce règlement est modifié par le remplacement des paragraphes du troisième alinéa par les suivants :
« 1°une intervention sur une composante architecturale extérieure d’un bâtiment à valeur patrimoniale est limitée aux travaux d’entretien, de restauration et de réfection;
« 2°une intervention afin d’enlever ou de modifier une composante ancienne de grande valeur architecturale et difficilement reproductible d’un bâtiment à valeur patrimoniale est évitée;
« 3° malgré les paragraphes 1° et 2°, une intervention afin de remplacer les composantes qui ont atteint ou dépassé leur durée de vie normale de même que celles qui présentent une piètre qualité technique ou visuelle est autorisée;
« 4°malgré les paragraphes 1° à 3°, les composantes accessoires du bâtiment peuvent être rénovées si les interventions présentent un caractère réversible et ne compromettent pas l’intégrité architecturale originale du bâtiment. Des travaux de rénovation sont également possibles sur des parties non originales du bâtiment qui ne participent pas à son caractère architectural et à sa valeur patrimoniale;
« 5°les travaux de rénovation contribuent à la protection des qualités particulières du caractère patrimonial du bâtiment. Ils maintiennent ou améliorent sa valeur architecturale;
« 6°les travaux de rénovation et les matériaux utilisés pour ces travaux assurent une apparence globale compatible avec l’âge et le style architectural du bâtiment à valeur patrimoniale;
« 7°sur les bâtiments dont la valeur patrimoniale est élevée, les matériaux utilisés pour le remplacement ou le rétablissement de composantes architecturales sont identiques aux matériaux originaux. La fabrication et la mise en œuvre des composantes de remplacement témoignent des savoir-faire constructifs traditionnels et de leur évolution;
« 8°l’utilisation de revêtement de métal réalisé selon les assemblages traditionnels est privilégiée pour un toit en pente et est réputée être une alternative acceptable au revêtement de bardeaux de bois traditionnels. Aucune peinture n’est appliquée sur les revêtements de métal préalablement à leur installation;
« 9°les composantes architecturales manquantes sont recréées ou complétées par analogie avec les éléments encore existants;
« 10°les travaux tendent à conserver la patine qui correspond aux traces normales d’usure ou de vieillissement sur un matériau durable, telle que la pierre ou la brique, et n’incluent aucune opération qui comporte un traitement abrasif ou corrosif;
« 11°lorsque le bâtiment a conservé l’essentiel de son état original, les travaux visent à le maintenir ou à le ramener dans un état intègre et authentique;
« 12°lorsque le bâtiment a subi des modifications successives ou des ajouts au fil du temps, les travaux de restauration et de réfection ne visent pas nécessairement à ramener le bâtiment dans un état antérieur, véritable ou hypothétique. L’intervention permet plutôt de distinguer la composition d’origine et les principales étapes de son évolution;
« 13°les travaux préservent les modifications qu’un bâtiment a subies au cours de son existence qui contribuent à sa valeur architecturale et patrimoniale actuelle ainsi qu’à la compréhension de son évolution historique. Les ajouts et transformations effectués dans le temps qui présentent des changements positifs sont conservés. La suppression de modifications ou d’ajouts faits à une époque plus récente n’est envisagée que s’ils sont de piètre qualité technique ou visuelle ou qu’ils portent atteinte à la composition d’origine;
« 14°une intervention sur un bâtiment existant s’appuie sur une bonne connaissance de celui-ci ainsi que du milieu bâti environnant. Cette connaissance est obtenue par analyse et observation et par la consultation de documentation historique ou spécialisée ou de ressources professionnelles compétentes;
« 15°les colorations des composantes et des matériaux remplacés tendent à reproduire les colorations d’origine et assurent une harmonie et une hiérarchie dans les contrastes. De plus, les couleurs saturées ou criardes sont à éviter, notamment sur les bâtiments d’intérêt patrimonial, à moins que cette caractéristique ne participe à l’identité d’un quartier;
« 16°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
18.L’article 146 de ce règlement est modifié par :
1°l’addition, à la fin du premier alinéa, de « de même que des travaux requis à la suite de la démolition d’un bâtiment principal »;
2°le remplacement des deuxième et troisième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
19.Ce règlement est modifié par l’insertion, après l’article 148, de ce qui suit :
« §7.0.1. —Travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique
« 148.0.1.La commission a compétence, relativement au territoire visé à l’article 141, à l’égard des travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique installé sur un mur ou un toit d’un bâtiment ou installé au sol. La commission n’a pas compétence sur les appareils et sorties de mécanique installés sur la façade arrière ou dans la cour arrière d’un bâtiment.
Les objectifs dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont les suivants :
1°favoriser l’intégration adéquate d’un élément de mécanique à l’architecture d’un bâtiment où il est installé et aux caractéristiques des éléments architecturaux auxquels il se greffe;
2°favoriser l’intégration d’un élément de mécanique installé au sol à l’aménagement paysager;
3°minimiser l’impact visuel d’un élément de mécanique.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints, à l’égard d’un élément de mécanique installé au sol, sont les suivants :
1°un élément de mécanique installé au sol est situé à un endroit qui minimise son impact visuel;
2°un élément de mécanique installé au sol est dissimulé par un écran ou un aménagement paysager intégré au site et cohérent.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints, à l’égard d’un élément de mécanique installé sur un toit, sont les suivants :
1°il est démontré qu’en regard de sa dimension et de son positionnement par rapport aux arêtes du toit, un élément de mécanique installé sur un toit n’est pas visible pour un observateur positionné à quelque point que ce soit sur la rue ou qu’il a un impact visuel négligeable;
2°la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs d’un élément de mécanique installé sur un toit sont déterminés de manière à ce que cet élément soit intégré au bâtiment ou qu’il soit un complément de son architecture;
3°un écran visuel dont la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs sont intégrés à l’architecture du bâtiment camoufle un élément de mécanique installé sur un toit.
Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés au deuxième alinéa sont atteints, à l’égard d’un élément de mécanique installé sur un mur, sont les suivants :
1°des motifs raisonnables empêchent la localisation d’un élément de mécanique sur le toit ou à un endroit d’où sa visibilité est moindre;
2°un élément de mécanique installé sur un mur est localisé sur le mur le moins visible de la rue ou la portion de celui-ci la moins visible;
3°la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs d’un élément de mécanique installé sur un mur sont déterminés de manière à ce que cet élément soit intégré au bâtiment ou qu’il soit un complément de son architecture;
4°aucune partie d’un élément de mécanique installé sur un mur n’empiète à l’intérieur ou devant une ouverture telle qu’une porte ou une fenêtre ou devant une imposte;
5°aucune partie d’un élément de mécanique installé sur un mur ne cache ni n’altère une composante architecturale fondamentale du bâtiment;
6°dans le cas où plusieurs éléments de mécanique sont installés sur un mur d’un même bâtiment, ils respectent des règles de coordination qui permettent d’assurer la cohérence et l’harmonie;
7°aucun dispositif extérieur de système de ventilation n’est installé sur une façade, sauf s’il est situé en-dessous d’un balcon situé à l’arrière du bâtiment ou s’il est dissimulé dans une ouverture munie de persiennes ou d’une grille en fer ornemental;
8°lorsqu’il est établi qu’il est impossible de le localiser à l’intérieur d’un bâtiment, un conduit extérieur qui longe un mur d’un bâtiment est intégré à l’intérieur d’une cheminée ou d’un écran dont la localisation, les matériaux, les dimensions et les couleurs sont déterminés de manière à ce qu’ils soient intégrés au bâtiment ou qu’ils soient un complément de son architecture. ».
20.L’article 149.2 de ce règlement est modifié, au troisième alinéa, par le remplacement du paragraphe 9° par le suivant :
« 9°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
21.L’article 149.7 de ce règlement est modifié par le remplacement des deuxième, troisième et quatrième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
22.L’article 149.12 de ce règlement est modifié, au premier alinéa, par le remplacement des mots « la façade » par les mots « un mur ».
23.L’article 156 de ce règlement est modifié, au troisième alinéa, par le remplacement du paragraphe 10° par le suivant :
« 10°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
24.L’article 158 de ce règlement est modifié par le remplacement des deuxième, troisième et quatrième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
25.L’article 163 de ce règlement est modifié, au premier alinéa, par le remplacement des mots « la façade » par les mots « un mur ».
26.L’article 166.9 de ce règlement est modifié par le remplacement des deuxième, troisième et quatrième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
27.L’intitulé de la section XIV du chapitre VII de ce règlement est remplacé par le suivant :
« SECTION XIV
« SECTEUR DES GALERIES DE LA CAPITALE ET SES ENVIRONS ».
28.L’article 167 de ce règlement est modifié par le remplacement de « du centre majeur d’activité Lebourgneuf » par « des Galeries de la Capitale et ses environs ».
29.L’article 168 de ce règlement est modifié par :
1°la suppression, au premier alinéa, du paragraphe 3°;
2°la suppression, au deuxième alinéa, du paragraphe 3°;
3°le remplacement, au paragraphe 1° du troisième alinéa, de « , à agrandir ou à déplacer » par « ou à agrandir »;
4°le remplacement, au paragraphe 2° du troisième alinéa, de « Pour le secteur Lebourgneuf et la section administrative du boulevard des Galeries, illustrés au plan de l’annexe XXIII, la largeur de la façade » par « Pour un bâtiment ayant une façade sur le boulevard Lebourgneuf, elle »;
5°le remplacement, au paragraphe 3° du troisième alinéa, de « le bâtiment principal à construire, à exhausser, à agrandir ou à déplacer reprend des caractéristiques d’échelle et de gabarit vise » par « le bâtiment principal à construire, à exhausser ou à agrandir reprend des caractéristiques d’échelle et de gabarit qui visent »;
6°la suppression, au troisième alinéa, du paragraphe 9°;
7°la suppression, au paragraphe 2° du quatrième alinéa, de « dans le secteur Lebourgneuf et la section administrative du boulevard des Galeries, illustrés au plan de l’annexe XXIII, »;
8°le remplacement, au paragraphe 5° du quatrième alinéa, de « d’ouverture telles qu’un porte, une fenêtre ou une vitrine, et ce, plus particulièrement au niveau du rez-de-chaussée. La présence d’un mur sans ouverture est limitée à un mu » par « d’ouvertures telles qu’une porte, une fenêtre ou une vitrine, et ce, plus particulièrement au niveau du rez-de-chaussée. La présence d’un mur sans ouverture est limitée à un mur »;
9°le remplacement, au quatrième alinéa, du paragraphe 7° par le suivant :
« 7°si un agrandissement du bâtiment des Galeries de la Capitale se projette à moins de 50 mètres d’une ligne avant de lot, les critères des paragraphes 5° et 6° s’appliquent; ».
10°le remplacement, au quatrième alinéa, de la deuxième phrase du paragraphe 11° par « Les matériaux légers imitant le fini de matériaux nobles ou naturels sont réputés ne pas respecter les standards de qualité architecturale recherchés; »;
11°la suppression, au paragraphe 12° du quatrième alinéa, de « situé dans le secteur Lebourgneuf et la section administrative du boulevard des Galeries, illustrés au plan de l’annexe XXIII »;
12°le remplacement, au paragraphe 3° du cinquième alinéa, de « et ils reproduisent l’apparence naturelle des matériaux traditionnels. Les matériaux réalisés avec des matières synthétiques ou plastiques, même s’ils imitent des matériaux nobles et naturels, » par « . Les matériaux imitant le fini des matériaux nobles ou naturels »;
13°la suppression, au paragraphe 5° du cinquième alinéa, de « ou s’inspire des caractéristiques des bâtiments voisins qui ont une valeur patrimoniale »;
14°la suppression, au cinquième alinéa, du paragraphe 6°.
30.L’article 169 de ce règlement est modifié par le remplacement des deuxième, troisième et quatrième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
31.La sous-section §7 de la section XIV du chapitre VII de ce règlement, relative aux travaux d’installation ou de modification d’un élément de mécanique, est supprimée.
32.Les articles 179 et 191.0.0.1 de ce règlement sont modifiés par le remplacement des deuxième, troisième et quatrième alinéas par le suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
33.Ce règlement est modifié par l’addition, après l’article 191.0.1, de ce qui suit :
« SECTION XVI.1
« SECTEURS D’AUTRES SITES DE CENTRES COMMERCIAUX
« 191.0.2.La commission a compétence sur les territoires suivants, illustrés au plan de l’annexe XXV.1 :
1°le site des Galeries Charlesbourg;
2°le site de la Place des Quatre-Bourgeois;
3°le site des Galeries de la Canardière.
« §1. —Travaux relatifs à un bâtiment
« 191.0.3.La commission a compétence, relativement aux territoires visés à l’article 191.0.2, à l’égard des travaux suivants :
1°les travaux de construction d’un bâtiment principal;
2°les travaux d’agrandissement ou d’exhaussement d’un bâtiment principal.
« 191.0.4.Les objectifs dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés à l’article 191.0.3 sont les suivants :
1°assurer une architecture de qualité pour les bâtiments;
2°favoriser l’innovation et promouvoir une architecture urbaine et contemporaine;
3°améliorer les formes architecturales du secteur en variant et en adaptant les volumes d’un bâtiment au contexte environnant;
4°favoriser, en front de rue, un meilleur encadrement bâti en maximisant l’importance, la largeur et la présence visuelle des façades;
5°adapter l’implantation, le gabarit, l’architecture et les matériaux d’un bâtiment à construire aux caractéristiques des bâtiments existants dans le milieu qui répondent aux objectifs prévus aux paragraphes 1° à 4°. L’implantation d’un bâtiment doit également tenir compte d’une caractéristique naturelle d’intérêt située à proximité de ce dernier en la préservant ou en minimisant son impact sur celle-ci;
6°assurer la consolidation et la densification du territoire;
7°accentuer le caractère urbain du secteur en favorisant des modes d’implantation, des formes architecturales et des aménagements qui protègent les piétons et les cyclistes de la circulation automobile et qui minimisent la présence ainsi que l’impact des automobiles et de leurs aires de circulation et de stationnement. Favoriser un rapport d’échelle entre les bâtiments et l’espace public qui assure le confort des piétons et des cyclistes autant que celui des automobilistes;
8°permettre, lorsque des principes reconnus de design urbain le requièrent, que l’implantation, le gabarit, l’architecture et les matériaux d’un bâtiment public ou institutionnel se démarquent et se distinguent par rapport au contexte environnant, en s’inspirant des règles de composition et d’insertion traditionnelles observables dans des milieux urbains analogues;
9°favoriser l’intégration adéquate d’un élément de mécanique à l’architecture d’un bâtiment sur lequel il est installé ou minimiser son impact visuel depuis la rue.
« 191.0.5.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 191.0.4 sont atteints, à l’égard de l’implantation, du gabarit et de la hauteur d’un bâtiment à construire, à agrandir ou à exhausser sont les suivants :
1°la marge avant et les marges latérales sont réduites le plus possible;
2°le gabarit et la hauteur d’un bâtiment ne sont pas inférieurs à ceux de la moyenne des bâtiments voisins et tendent à atteindre la hauteur maximale autorisée au règlement sur l’urbanisme;
3°la façade doit avoir la largeur la plus importante possible par rapport au terrain à construire. Il en est de même d’une façade secondaire;
4°lorsqu’un bâtiment principal est localisé à proximité d’un secteur résidentiel de plus faible densité, il présente des caractéristiques d’implantation qui permettent de concilier la densification recherchée avec les caractéristiques du milieu résidentiel existant. Les marges sont alors définies et, si nécessaire, augmentées de manière à minimiser les impacts d’une nouvelle construction sur un tel milieu. De même, le volume du bâtiment est modulé et diminué du côté d’un tel milieu de manière à assurer un rapport volumétrique harmonieux et à minimiser les impacts d’une nouvelle construction sur ce milieu;
5°dans la conception volumétrique d’un bâtiment, il est tenu compte de l’impact des volumes de haute stature, autant en ce qui a trait à leur implantation qu’à leur orientation, sur l’ensoleillement des propriétés voisines, qu’elles soient vacantes ou construites, ainsi que sur les espaces publics situés à proximité;
6°les caractéristiques d’implantation, d’échelle et de gabarit d’un bâtiment favorisent l’usage des lieux par les piétons et les cyclistes tout en minimisant la présence et l’impact de l’automobile. Elles permettent d’obtenir un rapport d’échelle entre les bâtiments et l’espace public qui assure tant le confort des piétons et des cyclistes que celui des automobilistes;
7°lorsque le règlement sur l’urbanisme prévoit qu’une hauteur supérieure à la hauteur maximale permise peut être autorisée pour une proportion déterminée d’un bâtiment, cette surhauteur est localisée de façon à permettre une transition volumétrique adéquate avec les autres bâtiments principaux présents sur le site et sur les propriétés voisines. Une surhauteur est située le plus loin possible d’un espace public et en recul par rapport à l’alignement d’une façade du bâtiment.
« 191.0.6.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 191.0.4 sont atteints, à l’égard du traitement architectural d’un bâtiment à construire, à agrandir ou à exhausser, sont les suivants :
1°le traitement architectural du bâtiment est soigné. Il n’est pas une copie ou une représentation caricaturale de formes architecturales passées. Il témoigne de l’évolution des courants architecturaux contemporains. Il contribue à la mise en valeur des bâtiments existants et n’est pas préjudiciable au milieu. Il est simple, cohérent et intégré au milieu. Il privilégie un nombre restreint de matériaux, de traitements et de détails pour atteindre un équilibre entre l’harmonisation des formes bâties et la variété dans le traitement extérieur du bâtiment;
2°l’entrée principale d’un bâtiment est clairement définie du côté de la rue. Le traitement architectural des accès doit faciliter l’identification de l’entrée principale et marquer la transition entre l’espace public et l’intérieur du bâtiment;
3°une façade comporte un pourcentage significatif d’ouvertures telles qu’une porte, une fenêtre ou une vitrine et ce, plus particulièrement au niveau du rez-de-chaussée. Les murs sans ouverture sont interdits. Un mur latéral ou arrière doit comporter certaines ouvertures au niveau du rez-de-chaussée;
4°le traitement architectural du rez-de-chaussée d’un bâtiment et les liens visuels entre l’intérieur et l’extérieur contribuent à animer l’espace public;
5°la localisation d’une aire de stationnement dans une cour latérale ou une cour arrière, afin de minimiser son impact visuel par rapport aux espaces publics, est priorisée;
6°une aire de service, telle qu’un débarcadère, est localisée à un endroit où sa visibilité par rapport aux espaces publics est faible. Si non, une telle aire est fermée ou localisée à l’intérieur d’un bâtiment et son accès est positionné en retrait par rapport à la rue;
7°lorsqu’une aire de stationnement intérieure est aménagée, ses accès sont intégrés à l’architecture du bâtiment et sont traités afin d’éviter qu’une rampe extérieure soit visible de la rue;
8°les matériaux de revêtement extérieur de qualité, authentiques, résistants et, si possible, naturels sont privilégiés. Les matériaux réalisés avec des matières synthétiques ou plastiques, même s’ils imitent des matériaux nobles et naturels, sont réputés ne pas respecter les standards de qualité architecturale recherchés;
9°l’utilisation de maçonnerie ou de panneaux de béton préfabriqués est privilégiée comme revêtement extérieur pour la base ou les masses principales d’un bâtiment;
10°sauf pour des éléments d’accent, les couleurs vives, saturées ou criardes sont évitées pour les matériaux de revêtement extérieur;
11°un élément de mécanique est intégré au bâtiment ou, lorsqu’il est installé sur un toit, il est dissimulé derrière un écran architectural;
12°le traitement architectural d’un agrandissement ou d’un exhaussement permet au bâtiment de conserver, s’il y a lieu, un caractère architectural distingué et de demeurer cohérent. Il est conforme aux critères applicables pour un bâtiment à construire au même endroit. Si les portions du bâtiment visées par l’agrandissement ou l’exhaussement sont minimes, le traitement architectural de celles-ci est réalisé en respectant intégralement l’architecture du bâtiment.
« §2. —Travaux d’aménagement d’un terrain
« 191.0.7.La commission a compétence, relativement aux territoires visés à l’article 191.0.2, à l’égard des travaux d’aménagement d’un terrain suivants, lorsqu’ils sont requis à la suite de la réalisation de travaux visés à l’article 191.0.3 :
1°l’aménagement ou l’agrandissement d’une aire de stationnement ou d’une aire de service, telle qu’un débarcadère, une allée de courtoisie ou une aire de chargement ou déchargement;
2°l’installation ou la modification d’une construction intégrée à un aménagement extérieur, telle qu’un garde-corps, une rampe, un escalier extérieur, une clôture, un muret, un écran visuel ou une voie de circulation piétonne ou cyclable située sur le terrain;
3°l’installation ou la modification d’un élément de mécanique au sol;
4°l’abattage ou la plantation d’un arbre.
Les objectifs dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement à ces travaux sont les suivants :
1°concilier le développement du territoire avec la préservation et la mise en valeur des caractéristiques naturelles et paysagères d’intérêt présentes dans le milieu. Assurer la protection, l’accroissement, la qualité et la diversité de la canopée urbaine;
2°favoriser la réalisation d’aménagements extérieurs de grande qualité qui accentuent le caractère urbain du territoire, qui complètent les aménagements publics et, lorsque opportun, qui créent des liens entre différents espaces publics que le terrain entrecoupe. Ils facilitent également le déplacement et la circulation des piétons et des cyclistes et contribuent à minimiser la présence et l’impact de l’automobile, notamment celle des allées d’accès, des aires de stationnement et des aires de service;
3°harmoniser les caractéristiques d’un aménagement extérieur avec le traitement architectural du bâtiment qu’il dessert et mettre en valeur son architecture. Les caractéristiques d’un tel aménagement doivent également s’adapter au milieu bâti existant et, le cas échéant, contribuer à la réduction globale des impacts du projet sur le milieu environnant;
4°minimiser l’impact visuel d’un élément de mécanique ou des autres aménagements accessoires fonctionnels d’un bâtiment par rapport à une rue.
À l’égard de tous les travaux d’aménagement d’un terrain, les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés sont atteints sont les suivants :
1°l’organisation générale du terrain s’inscrit en continuité et en complémentarité avec les aménagements publics et favorise l’utilisation du réseau de transport en commun et des autres modes de déplacement actif, notamment en réduisant l’espace destiné à l’automobile. Lorsque l’usage du terrain s’y prête, les travaux d’aménagement extérieur contribuent à la mise en place de voies de circulation piétonnes et cyclables interconnectées, sécuritaires et efficaces, qui incluent des équipements complémentaires à ces voies de circulation, tels qu’une aire de remisage, une aire de repos et des supports à vélos;
2°ils s’inspirent des aménagements paysagers de qualité présents dans le milieu environnant, qu’ils tendent à compléter ou à mettre en valeur, lorsque ceux-ci sont situés à proximité, ou à égaler ou à surpasser en terme de qualité d’exécution et de fonctionnalité, lorsqu’ils sont plus éloignés du terrain;
3°l’aménagement extérieur d’un terrain fait appel à des techniques de construction et à des concepts d’aménagement qui visent la préservation de l’environnement naturel et des écosystèmes. Il est conçu de manière à minimiser les surfaces imperméables, à favoriser le drainage naturel du terrain et à accroître le couvert végétal;
4°la plantation de végétaux de moyenne et de faible hauteur agrémente le pourtour d’un bâtiment et les abords d’une voie de circulation piétonne, cyclable ou automobile située sur le terrain. Les végétaux encadrent les espaces semi-publics liés à l’usage du bâtiment.
À l’égard d’une aire de stationnement ou d’une aire de service, les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés sont atteints sont les suivants :
1°elle est localisée prioritairement dans une cour latérale ou arrière, ou à un autre endroit où sa visibilité depuis la rue est faible. À défaut, des mesures de mitigation, telles que des plantations, une clôture, un écran architectural, un aménagement paysager ou le morcellement des surfaces pavées à l’aide d’îlots paysagers, minimisent son impact visuel depuis l’espace public;
2°elle est localisée à un endroit où son impact sur la circulation locale est le plus faible possible par rapport au milieu environnant, particulièrement lorsque le projet est situé à proximité d’un milieu voisin dissemblable ou d’un milieu résidentiel voisin de plus faible densité;
3°les allées d’accès sont intégrées à l’aménagement extérieur du terrain.
À l’égard d’une construction intégrée à un aménagement extérieur, le critère qui permet d’évaluer si les objectifs visés sont atteints est le suivant : ses formes, ses caractéristiques, ses matériaux et ses couleurs sont simples, nobles, durables et cohérents avec le traitement architectural du bâtiment principal qu’elle dessert.
À l’égard d’un élément de mécanique installé au sol, le critère qui permet d’évaluer si les objectifs visés sont atteints est le suivant : lorsqu’il est impossible de l’installer à l’intérieur du bâtiment ou sur le toit, il peut être installé au sol, sauf devant la façade d’un bâtiment principal. Il est localisé prioritairement dans une cour latérale ou arrière, ou à un autre endroit où sa visibilité depuis la rue est faible. À défaut, des mesures de mitigation, telles que des plantations, une clôture, un écran architectural ou un aménagement paysager, minimisent son impact visuel depuis l’espace public.
À l’égard des travaux d’abattage et de plantation, les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés sont atteints sont les suivants :
1°les arbres existants qui possèdent un intérêt écologique ou paysager sont, dans la mesure du possible, conservés et intégrés dans le concept d’aménagement du terrain. Le niveau naturel du terrain autour de ces arbres est donc préservé, notamment en y limitant les travaux de remblai et de déblai;
2°le choix et la variété des plantations contribuent à créer des aménagements extérieurs diversifiés et durables, qui présentent un intérêt tant l’été que l’hiver;
3°au besoin, les arbres maintenus ou plantés créent un écran visuel de manière à permettre une transition harmonieuse vers un milieu voisin dissemblable ou minimisent les impacts d’une nouvelle construction sur un milieu résidentiel voisin de plus faible densité. ».
34.L’article 191.39 de ce règlement est modifié par l’addition, après le premier alinéa, du suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
35.Les articles 191.40, 191.41 et 191.42 de ce règlement sont supprimés.
36.L’article 191.44.1 de ce règlement est modifié par :
2°la suppression du troisième alinéa;
3°le remplacement du cinquième alinéa par le suivant :
« Les objectifs et critères énoncés aux articles 151, 154, 156, 191.43 et 191.44 s’appliquent aux travaux visés à la présente section et complètent ceux déjà prévus à la section XXIII du présent chapitre. Ceux énoncés aux articles 191.36, 191.37 et 191.38 s’appliquent aux travaux de déplacement d’un bâtiment, avec les adaptations nécessaires. ».
37.Les articles 191.44.2, 191.44.3, 191.44.4 et 191.44.5 de ce règlement sont supprimés.
38.L’article 191.60 de ce règlement est modifié par l’addition, après le premier alinéa, du suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
39.Les articles 191.61, 191.62 et 191.63 de ce règlement sont supprimés.
40.L’article 191.76 de ce règlement est modifié par le remplacement des mots « la façade » par les mots « un mur ».
41.L’article 191.105 de ce règlement est modifié par le remplacement du paragraphe 10° par le suivant :
« 10°une intervention visée sur un bâtiment présentant un intérêt patrimonial élevé, évalué par un expert en patrimoine, et susceptible d’être admissible à un programme de subvention qui vise le maintien ou le rétablissement du caractère architectural ou patrimonial, tel un matériau d’origine et une mise en œuvre traditionnelle, respecte les critères applicables pour un bâtiment semblable qui serait un monument classé ou qui serait situé dans un site patrimonial déclaré. Toutefois, une intervention visée sur un bâtiment présentant aucun ou un moindre intérêt patrimonial, même s’il est situé dans un territoire admissible, peut être effectuée avec des matériaux contemporains qui tendent à reproduire les caractéristiques d’apparence d’origine.  ».
42.L’article 191.109 de ce règlement est modifié par l’addition, après le premier alinéa, du suivant :
« Les objectifs et les critères dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés au premier alinéa sont ceux prévus à la section XXIII du présent chapitre. ».
43.Les articles 191.110, 191.111 et 191.112 de ce règlement sont supprimés.
44.L’article 191.125 de ce règlement est modifié par le remplacement des mots « la façade » par les mots « un mur ».
45.L’article 191.144 de ce règlement est modifié par le remplacement des troisième et quatrième alinéa par les suivants :
« Ainsi, sur le site d’un bâtiment du patrimoine moderne identifié à l’annexe XXXII, la commission a compétence à l’égard des travaux suivants :
1°les travaux de démolition, totale ou partielle, d’un bâtiment principal;
2°à la suite de la démolition totale d’un bâtiment principal en vertu du paragraphe 1°, les travaux de réutilisation du sol;
3°à la suite de la démolition partielle d’un bâtiment principal en vertu du paragraphe 1°, les travaux de rénovation, d’agrandissement ou d’exhaussement du bâtiment partiellement démoli;
4°les travaux de déplacement d’un bâtiment.
« Les objectifs et critères énoncés aux articles 151, 154, 156, 191.43 et 191.44 s’appliquent aux travaux visés à la présente section et complètent ceux déjà prévus à la section XXIII du présent chapitre. Ceux énoncés aux articles 191.36, 191.37 et 191.38 s’appliquent aux travaux de déplacement d’un bâtiment. Dans tous les cas, ces objectifs et critères s’appliquent avec les adaptations nécessaires, à moins d’être incompatibles avec l’objectif général poursuivi par la présente section, auquel cas ce dernier prévaut. ».
46.Ce règlement est modifié par l’insertion, après l’article 191.145, de ce qui suit :
« SECTION XXIII
« TRAVAUX DE DÉMOLITION ET DE RÉUTILISATION DU SOL
« 191.145.1.Lorsque, en vertu du présent chapitre, la commission a compétence sur les travaux de démolition, totale ou partielle, d’un bâtiment ou d’un immeuble patrimonial, ainsi que sur les travaux de réutilisation du sol requis à la suite d’une telle démolition, les objectifs et les critères dont elle doit tenir compte, relativement à ces travaux, sont ceux prévus à la présente section.
La compétence de la commission sur les travaux de réutilisation du sol requis à la suite d’une démolition inclut les travaux résultant d’une démolition partielle, soit les travaux de rénovation, d’agrandissement ou d’exhaussement du bâtiment partiellement démoli.
Le degré d’encadrement, par la commission, des interventions réalisées sur un site visé tiendra compte de la valeur patrimoniale du bâtiment, de son état physique, de ses caractéristiques architecturales et du milieu naturel et urbain dans lequel il se trouve. L’évaluation de l’état du bâtiment, notamment quant à sa structure mais sans s’y limiter, doit s’appuyer sur un rapport d’expertise professionnelle crédible et sur une documentation fiable et appuyée qui comprend, notamment, des relevés, des photos et d’autres informations pertinentes à la prise de décision. À la suite de l’analyse d’un tel rapport, la commission peut exiger des compléments d’information ou des expertises supplémentaires. La commission peut également, dans l’exercice de sa compétence, prendre connaissance des informations contenues dans tout inventaire ou fiche patrimoniale établi par un professionnel de l’architecture ou du patrimoine à l’égard du site visé.
« 191.145.2.Dans le cas d’un bâtiment dont la valeur patrimoniale n’a jamais été établie ou n’a pas été actualisée depuis au moins cinq ans, la ville souhaite, préalablement à toute décision relative à sa démolition totale ou partielle, procéder à son évaluation patrimoniale afin d’éviter, en raison d’un manque de connaissances, la perte irrémédiable de bâtiments qui contribuent à la richesse patrimoniale du territoire.
Elle doit ainsi, dans les 75 jours de la date du dépôt d’une demande de certificat d’autorisation, procéder à une évaluation patrimoniale de la valeur du bâtiment ou, lorsque l’évaluation patrimoniale existante date de plus de cinq ans, à son actualisation.
« 191.145.3. Les objectifs dont la commission doit tenir compte dans l’exercice de sa compétence relativement aux travaux visés à l’article 191.145.1, sont les suivants :
1°prioriser la conservation d’un bâtiment existant ou d’un immeuble patrimonial lorsqu’il est situé dans un site patrimonial;
2°malgré le paragraphe 1°, autoriser la démolition d’un bâtiment ou d’un immeuble patrimonial que lorsque sa pertinence est clairement démontrée;
3°sauvegarder ou mettre en valeur un bâtiment ou un immeuble patrimonial qui possède des caractéristiques architecturales ou patrimoniales à préserver ou à mettre en valeur;
4°favoriser la conservation d’un bâtiment accessoire et des murs d’enceinte, même si la démolition d’un bâtiment principal est autorisée;
5°protéger le paysage architectural du territoire;
6°préserver la continuité de la trame bâtie;
7°prioriser le maintien des bâtiments et des immeubles patrimoniaux significatifs qui caractérisent une époque ou un secteur, de préférence à la construction de nouveaux bâtiments;
8°lorsqu’une démolition est autorisée, assurer le remplacement du bâtiment ou de l’immeuble patrimonial démoli par un nouveau bâtiment adéquat, intégré aux bâtiments existants dans le territoire et qui possède une valeur architecturale égale ou supérieure à celle du bâtiment démoli. Lorsque le bâtiment à démolir est situé dans un secteur de consolidation ou de densification, permettre que le nouveau bâtiment soit réalisé en conformité avec les objectifs et la vision d’aménagement de la ville pour ce milieu, notamment ceux énoncés dans son plan d’urbanisme ou traduits dans sa réglementation d’urbanisme;
9°lorsqu’une démolition partielle est autorisée, assurer que les travaux de rénovation, d’agrandissement ou d’exhaussement du bâtiment s’harmonisent à la structure ainsi qu’au caractère patrimonial et architectural du bâtiment existant. Dans un tel cas, référer aux objectifs et critères édictés au présent chapitre pour le secteur d’appartenance du bâtiment visé par les travaux.
« 191.145.4.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 191.145.3 sont atteints à l’égard du bâtiment ou de l’immeuble patrimonial à démolir, sont les suivants :
1°la structure du bâtiment ou de l’immeuble patrimonial existant est considérée irrécupérable et son état présente un danger pour la sécurité publique;
2°le bâtiment ou l’immeuble patrimonial existant n’a pas une grande valeur architecturale, patrimoniale ou historique, et sa démolition est nécessaire pour permettre la consolidation et la mise en valeur du milieu ou des bâtiments existants dans le territoire qui possèdent une valeur architecturale, patrimoniale ou historique supérieure à celle du bâtiment à démolir;
3°l’évaluation de l’état du bâtiment ou de l’immeuble patrimonial à démolir s’appuie sur un rapport d’expertise professionnelle crédible dans les limites des champs de compétence du professionnel et sur une documentation fiable et appuyée qui comprend notamment des relevés, des photos, des documents historiques, une estimation des coûts pour la remise en état ainsi que les informations pertinentes à la prise de décision;
4°malgré les paragraphes 1°, 2° et 3°, un bâtiment ou un immeuble patrimonial qui ne possède pas une valeur patrimoniale qualifiée de supérieure ou exceptionnelle et qui est localisé sur un axe de développement ou de densification identifié dans les orientations de la ville, mais qui n’est pas situé dans un site patrimonial, peut être démoli si le projet de remplacement répond aux objectifs et critères édictés au présent chapitre pour le secteur d’appartenance. De plus, la démolition d’un bâtiment ou d’un immeuble patrimonial qui ne possède pas une valeur patrimoniale qualifiée de supérieure ou exceptionnelle pourrait être favorisée si le projet de remplacement s’avère être une construction ou un aménagement en lien avec un projet structurant de transport, de grande infrastructure ou un projet d’importance pour la collectivité, et qu’il répond aux objectifs et critères d’un bâtiment à construire édictés au présent chapitre pour le secteur d’appartenance;
5°en outre des paragraphes 1°, 2°, 3° et 4°, un plan de réutilisation du sol conforme à l’article 191.145.5 est proposé.
« 191.145.5.Les critères qui permettent d’évaluer si les objectifs visés à l’article 191.145.3 sont atteints, à l’égard de la réutilisation du sol, sont les suivants :
1°lorsqu’une démolition totale est autorisée, le bâtiment à démolir est remplacé par un nouveau bâtiment adéquat, bien intégré aux bâtiments existants dans le territoire et qui possède une valeur architecturale égale ou supérieure à celle du bâtiment à démolir. Lorsque le bâtiment à démolir est situé dans un secteur de consolidation ou de densification, le nouveau bâtiment est réalisé en conformité avec les objectifs et la vision d’aménagement de la ville pour ce milieu, notamment ceux énoncés dans son plan d’urbanisme ou traduits dans sa réglementation d’urbanisme;
2°le bâtiment principal ou l’immeuble patrimonial à démolir est remplacé par un nouveau bâtiment ou une nouvelle construction qui répond aux objectifs et aux critères énoncés pour un bâtiment principal à construire au même endroit. Les objectifs et critères applicables sont ceux édictés au présent chapitre pour le secteur d’appartenance du bâtiment visé;
3°la qualité du traitement architectural et des matériaux utilisés pour ce nouveau bâtiment est de niveau comparable ou supérieur à celui du bâtiment à démolir et des bâtiments existants dans le territoire;
4°la démolition du corps principal d’un bâtiment et l’intégration de sa seule façade à un nouveau bâtiment ne constituent pas, de façon générale, une mesure de conservation acceptable et une telle opération n’est pas, de façon générale, considérée comme un plan de réutilisation du sol valable;
5°la démolition n’a pas pour effet de créer un site vacant dans un environnement en majorité construit. Le nouveau bâtiment permet de recréer ou de renforcer la trame urbaine existante et de maintenir la continuité des constructions;
6°un aménagement de terrain peut être considéré comme plan de réutilisation du sol durant une opération de décontamination qui s’échelonne sur plus d’un an, afin de rendre un terrain propre à recevoir un nouveau bâtiment;
7°un aménagement de terrain peut être considéré comme plan de réutilisation du sol lorsqu’un bâtiment est incendié ou lourdement endommagé par un séisme naturel et qu’il est établi que le bâtiment à démolir présente un danger pour la sécurité publique;
8°un aménagement de terrain soigné et compatible avec le milieu immédiat peut être considéré comme plan de réutilisation s’il est démontré que cet aménagement est en lien avec un projet structurant de transport ou de grande infrastructure ou un projet d’importance pour la collectivité;
9°lorsqu’un aménagement de terrain est considéré comme plan de réutilisation du sol, cet aménagement doit permettre de conserver au site une apparence propre et soignée. L’aménagement d’un stationnement de surface n’est pas réputé répondre à ce critère. ».
47.L’annexe XIII de ce règlement, relative aux secteurs adjacents au boulevard Robert-Bourassa, est supprimée.
48.L’annexe XIV de ce règlement, relative au secteur patrimonial du rang Saint-Joseph, est remplacée par celle de l’annexe I du présent règlement.
49.L’annexe XVII de ce règlement, relative au secteur patrimonial du Vieux-Loretteville, est modifiée par le remplacement des plans 1 et 2 de 3 par ceux de l’annexe II du présent règlement.
50.Ce règlement est modifié par l’insertion, après l’annexe XVII, de l’annexe XVII.1 de l’annexe III du présent règlement, relative au secteur patrimonial du Vieux-Saint-Émile.
51.L’annexe XVIII de ce règlement, relative au secteur patrimonial du Vieux-Giffard, est remplacée par celle de l’annexe IV du présent règlement.
52.L’annexe XVIII.1 de ce règlement, relative au secteur patrimonial d’Everell, est remplacée par celle de l’annexe V du présent règlement.
53.L’annexe XX de ce règlement, relative à la liste des sites de bâtiments d’intérêt patrimonial des quartiers Lairet et Maizerets, est remplacé par celle de l’annexe VI du présent règlement.
54.L’annexe XXIII de ce règlement est remplacée par celle de l’annexe VII du présent règlement.
55.L’annexe XXIV de ce règlement, relative au secteur du centre majeur d’activité d’Estimauville, est modifiée par le remplacement du plan 2 de 2 par celui de l’annexe VIII du présent règlement.
56.Ce règlement est modifié par l’insertion, après l’annexe XXV, de l’annexe XXV.1 de l’annexe IX du présent règlement, relative au secteur d’autres sites de centres commerciaux.
57.L’annexe XXVII de ce règlement, relative au secteur du plateau centre de Sainte-Foy, est remplacée par celle de l’annexe X du présent règlement.
58.L’annexe XXVIII de ce règlement, relative à la liste des sites de bâtiments à valeur patrimoniale, est remplacée par celle de l’annexe XI du présent règlement.
59.L’annexe XXXI de ce règlement, relative à la liste des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale, est remplacée par celle de l’annexe XII du présent règlement.
60.Le présent règlement entre en vigueur conformément à la loi.
ANNEXE I
(article 48)
nouvelle annexe XIV - secteur patrimonial du rang saint-joseph
ANNEXE II
(article 49)
nouveaux plans 1 et 2 de 3 de l’annexe XVII - secteur patrimonial du vieux-loretteville
ANNEXE III
(article 50)
nouvelle annexe XVII.1
ANNEXE IV
(article 51)
NOUVELLE ANNEXE XVIII - secteur patrimonial du vieux-giffard
ANNEXE V
(article 52)
nouvelle annexe XVIII.1 - secteur patrimonial d’everell
ANNEXE VI
(article 53)
nouvelle annexe XX - liste des sites de bâtiments d’intérêt patrimonial des quartiers Lairet et maizerets
ANNEXE VII
(article 54)
nouvelle annexe XXIII
ANNEXE XXIII
(articles 167 et 168)
secteur des galeries de la capitale et ses environs
ANNEXE VIII
(article 55)
nouveau plan 2 de 2 de l’annexe XXIV - centre majeur d’activité d’estimauville
ANNEXE IX
(article 56)
nouvelle annexe XXV.1
« annexe xxv.1
« (article 191.0.2)
« secteurS d’autres sites de centre commerciaux
« ANNEXE X
« (article 57)
« nouvelle annexe XXVII - secteur du plateau centre de sainte-foy
« ANNEXE XI
« (article 58)
« nouvelle annexe XXVIII - liste des sites de bâtiments à valeur patrimoniale
  
ANNEXE XII
(article 59)
nouvelle annexe XXXI
« annexe XXXI
« (article 191.44.1)
« Liste des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale
  
Avis de motion
Je donne avis qu’à une prochaine séance, sera soumis pour adoption un règlement modifiant le Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec relativement à plusieurs dispositions.
D’abord, des modifications ponctuelles sont apportées relativement aux objectifs et critères applicables dans les secteurs suivants sur lesquels la commission a compétence : les secteurs des sites patrimoniaux déclarés du Vieux-Québec et de Sillery et de ses environs, les secteurs patrimoniaux d’Everell, de la Cité et du Vieux-Limoilou, du rang Saint-Joseph, du Vieux-Cap-Rouge, du Vieux-Loretteville et du Vieux-Giffard ainsi que dans le secteur du pôle urbain Belvédère.
Ensuite, les limites des secteurs suivants sont modifiées : les secteurs patrimoniaux du rang Saint-Joseph, du Vieux-Loretteville, du Vieux-Giffard et d’Everell ainsi que les secteurs du centre majeur d’activité d’Estimauville et du Plateau centre de Sainte-Foy.
En ce qui concerne le secteur du centre majeur d’activité Lebourgneuf, ses limites sont modifiées afin qu’il ne vise désormais que la partie du territoire correspondant au site des Galeries de la Capitale et ses environs. Dans ce secteur, la commission d’urbanisme n’a plus compétence sur les travaux de déplacement d’un bâtiment principal.
De plus, la commission n’a plus compétence sur les secteurs adjacents au boulevard Robert-Bourassa, illustrés aux plans de l’annexe XIII. Elle a désormais compétence à l’égard des secteurs et des travaux suivants :
- le secteur du Vieux-Saint-Émile, illustré au plan de la nouvelle annexe XVII.1, à l’égard des travaux de construction, d’agrandissement ou d’exhaussement et de déplacement d’un bâtiment principal sur son propre terrain ou sur un autre terrain;
- les sites des Galeries Charlesbourg, de la Place des Quatre-Bourgeois et des Galeries de la Canardière, illustrés aux plans de la nouvelle annexe XXV.1, à l’égard des travaux de construction d’un bâtiment principal ainsi que des travaux de démolition, d’agrandissement et d’exhaussement d’un bâtiment principal ou d’un bâtiment accessoire de plus de 18 mètres carrés.
Par ailleurs, l’ensemble des objectifs et des critères dont la commission doit tenir compte dans les secteurs et sites de bâtiments où elle a compétence à l’égard des travaux de démolition, totale ou partielle, d’un bâtiment ou d’un immeuble patrimonial, ainsi que sur les travaux de réutilisation du sol requis à la suite d’une telle démolition, sont regroupés dans la nouvelle section XXIII.
Enfin, des modifications sont apportées aux listes des sites de bâtiments d’intérêt patrimonial des quartiers de Lairet et de Maizerets de l’annexe XX, des sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXVIII et des autres sites de bâtiments à valeur patrimoniale de l’annexe XXXI.